Ce soir, c'est un long week-end prolongé qui s'annonce, en tout cas de mon côté : et j'en suis plus que ravie ! Non seulement parce que ma meilleure amie se marie samedi (si tu passes par là, NO STRESS) mais aussi parce que j'ai grand besoin de vacances et d'une petite pause. Vivement les grandes vacances, c'est moi qui vous le dit : et en attendant qu'elles arrivent, je vais me faire le plaisir de les planifier, comme je vous le montrais ici. Crète, here I come (ou plutôt έρχομαι) !
Sinon, cette couverture de Grazia m'a mise en joie : je la trouve très jolie, les couleurs sont top et la fan de Beyoncé que je suis ne pouvais qu'en être ravie :)
1. Nos bras étant plus ou moins fièrement exposés durant la période estivale, Grazia nous donne ses astuces pour les muscler et les raffermir, grâce à des exercices à pratiquer avec des haltères ou non et une petite ordonnance de soins cosmétiques ;) 2. Les pieds non plus ne sont pas épargnés en été ! On suit donc la routine "petons" de la rédaction, qui conseille de les nourrir, de les masser, de les gommer, avant de les "sculpter" et de les vernir. Attention, toutefois : on oublie la pierre ponce, trop agressive et finalement pas si efficace sur le long terme.
Grazia revient sur le phénomène du coloriage, qui détend les adultes stressés depuis quelques mois mais fait aussi les affaires de certains créatifs avisés, qui ont réalisé des dessins à remplir de couleurs, compilés dans des albums ou encore sur des posters, que l'on peut trouver directement en version papier ou en ligne, notamment sur le blog de Mademoiselle Stef. Cette tendance ne semble donc pas prête de s'essouffler !
1. Ce n'est pas un scoop, les droits des femmes sont en danger en Turquie : après leur avoir "conseillé" de ne pas rire en public et recommandé de se voiler, Erdogan a déclaré qu'une femme ne voulant pas avoir d'enfants ou effectuer des tâches ménagères ne serait pas "complète", même si elle réussit professionnellement. Il tente également d'introduire certains textes très traditionnalistes dans les textes de loi et réduit drastiquement les budgets alloués aux plannings familiaux. Heureusement, la résistance s'organise et les femmes manifestent dans les rues d'Ankara. 2. Pendant ce temps, en France, une femme, Ghada Hatem Gantzer, oeuvre justement activement pour les femmes victimes de violences : elle a ouvert La Maison des Femmes, parrainée par Inna Modja et juxtaposée à un hôpital de Saint Denis, grâce à des fonds publics et privés. Ici, les femmes seront reçues par des personnes formées pour les écouter et les conseiller, qu'elles soient sages-femmes, conseillères conjugales, psychologues, sexologues ou encore "chirurgiens spécialisés dans la reconstruction du clitoris". Certaines, issues de milieux sociaux très défavorisés et totalement perdues car en manque d'information quant à leurs droits et leur sexualité y trouveront toute l'aide dont elles auront besoin.
Grosse star de ce numéro et sur le point de donner une série de concerts en France, Beyoncé truste les pages de ce Grazia. Alors non, pas d'interview exclusive au programme, mais une analyse du phénomène par certains chroniqueurs de la rédaction, dont Ariel Grizman et Marie Colmant. Ces derniers soulignent l'énorme talent vocal et scénique de la diva et sa capacité à défendre les droits des femmes tout en assumant son corps, ses formes féminines mais également puissantes. Son engagement contre les violences policières perpétrées contre des personnes noires est également salué. Seule petite ombre au tableau, sa tendance à totalement verrouiller et contrôler son image. Marie-Agnès Gillot, Nawell Madani, Daphné Burki nous expliquent également pourquoi elles aiment et admirent Queen B, même si cette dernière n'est pas toujours parfaite.
Dans le cadre de sa série d'entretiens de l'été "autour de la mode et de la création", Grazia nous offre une entrevue avec Pierre Bergé, qui nous parle de ses années Yves Saint Laurent. C'est ce dernier qui lui a fait aimer la mode, lui qui n'en avait rien à faire avant de le rencontrer en 1958 mais c'est Pierre qui l'aidera à créer sa propre maison, alors qu'Yves venait de se faire renvoyer par Dior après avoir fui la guerre d'Algérie. Après avoir trouvé les fonds auprès d'un milliardaire américain, Pierre Bergé nous dévoile aussi que le succès a été rapidement au rendez-vous, "mais dans les limites étroites de la haute couture". Tout au long de cet entretien, M.Bergé confirme en tout cas son talent pour les affaires, mais aussi pour sentir l'air du temps et les changements : un homme bien dans son époque ! Selon lui, la haute couture ne peut plus être viable financièrement car "l'art de vivre autour de la haute couture est mort" et peu de gens acceptent désormais de mettre des mille et des cents dans les vêtements ; de même, il estime que le créateur star comme l'a été Saint Laurent n'existe plus, puisque les directeurs artistiques se succèdent à la tête des plus grandes maisons à un rythme assez intensif.
Gros bisous les filles et excellente journée à vous !
blogger