Drama japonais sur Netflix top ou flop ?

Publié le 13 juillet 2016 par Tanja @HaKo_niwA

Les plates formes de streaming crunchyroll ou ADN permettent déjà de regarder quelques drama dont Death note, LOVE:REDUX, MOYASHIMON DRAMA ou encore GTO. Un 3e larron vient se lancer dans l’aventure. Netflix est disponible aussi au Japon permettant aux français de découvrir les dramas inédits que nous spectateurs français pourrons regarder en VOSVF. Pour l’instant le catalogue ne va pas plus loin.

Depuis début 2016 deux dramas sont entrés dans le catalogue : Atelier produit par la Fuji TV avec lequel Netflix a des accords et Hibana -Spark- produite et réalisée par Netflix himself.

Netflix permet de découvrir aussi une émission de télé réalité : Terrace house. Six commentateurs observent six jeunes gens qui deviennent colocataires dans un bel immeuble avec piscine et voiture. Certifié sans scripte, la seule saison disponible fait 18 épisodes de 28 min.
On est très loin de Big brother ou Secret Story, pas de trash, juste un peu de voyeurisme relativement soft au final.
Le seul soucis c’est qu’il n’y a pas vraiment de fin et que ça s’arrête un peu brutalement à la fin du 18e épisode.

Atelier

Après avoir décroché un job chez un grand fabricant de lingerie japonais, une femme s’aperçoit rapidement qu’elle ne tiendra pas longtemps sans un peu d’aide. Dans le rôle principal, on retrouve  l’actrice totalement bankable au Japon en ce moment, j’ai nommé Mirei Kiritani. On a pu la voir notamment dans Otomen, Usagi Drop ou encore et Assassination Clasroom.

De son titre original, Underwear, Atelier est une série composée de 13 épisodes réalisée principalement en studio, filmée comme une sitcom et surjouée comme dans beaucoup de dramas japonais. Ça passe ou ça casse à ce niveau. Des défauts sur lesquels on pourrait passer si le scénario nous tenait un temps soit peu en haleine.  Ce qui n’est pas le cas. Si les thèmatiques sont nombreuses et l’évolution du personnage (très cruche au début) sont notable faut-il encore qu’on en ait quelque chose à faire.

Je me suis profondément ennuyée, les déboires de la jeune femme ne m’ont jamais intéressés, ni les sous intrigues des autres personnages de la série. C’est mignon, charmant, mais ça s’arrête là.

Hibana -Spark-

Autre série, autre univers. Hibana (étincelle) est inspirée d’un roman japonais à succès de Naoki Matayoshi, ayant pour toile fond le manzai, le stand-up nippon. C’est toujours un duo, reposant sur un personnage sérieux et son contraire. L’humour repose généralement sur des quiproquos, des jeux de mots et gags verbaux. Autant vous dire que c’est difficilement traduisible et à appréhender pour nous même avec la meilleure traduction. Dans la série je ne savais pas si le duo n’était pas drôle parce qu’ils débutent et qu’ils ne sont pas encore drôle ou parce que je ne comprenais pas les blagues.

Contrairement à Atelier qui est pratiquement tourné qu’en studio, Habina se donne les moyens de décors réels. C’est un vrai plus, ça m’a beaucoup plu. Les sons, les couleurs du Japon vous arrive en pleine tête.
La série de 10 épisodes s’offre le luxe de s’appesantir sur le personnage principal et sa relation avec son rival, mais aussi mentor. Même si au départ les manzai ne me font absolument pas rire, j’ai fini par m’intéresser à cette longue route venteuse qu’est celle du succès. Kento Hayashi et Kazuki Namioka (souvenez-vous dans L: Change the World ou Densha Otoko) semblent être un duo parfait, on ne doute pas de leur complicité.

Autre bon point le générique de fin, brother, interprété par le groupe OKAMOTO’S et qui envoi du lourd.

Malgré un sujet peu évident et un humour aux antipodes de ce que j’apprécie, Hibana s’est avérée une série sympathique. Pas inoubliable, certes, mais agréable à regarder.

Ces deux essais sont intéressants, mais ils auront bien du mal à retenir l’attention du public en dehors du Japon. J’ai vu des dramas bien meilleurs, parfois kitch, mais qui avait ce pouvoir de te tirer des larmes. Alors on espère avoir l’occasion de voir d’autres essais.
Le secret c’est peut-être de faire des dramas, non pas pour un public international, mais pour eux comme ils savent si bien le faire.

-Mise à jour-

Dernier arrivé Good Morning Call c’est une collaboration avec Fuji TV il vient tout juste de débarquer vendredi dernier. Il s’agit de l’adaptation du manga de Yue Takasuka prépublié dans le magazine Ribon puis publié aux éditions Shueisha.

Yoshikawa Nao, une jeune fille tout à fait banale, décide de vivre seule dans un appartement pour éviter de devoir déménager avec ses parents. Elle a déjà trouvé un appartement parfait pour elle, assez grand et à très bon prix. Mais voilà quand arrivant dans sa nouvelle maison, elle rencontre un jeune homme, Uehara Hisash, qui clame que cet appartement est le sien. Les deux adolescents tenteront de régler ce malentendu, mais, bien évidemment, il leur sera impossible de joindre le responsable du loft. Pour couronner le tout, la propriétaire, une vieille dame à l’air sympathique, leur annonce que l’appartement coûte en fait beaucoup plus cher que le prix qu’on leur avait donné. Aucun des deux jeunes gens ne voulant abandonner et le loyer étant de toute manière trop cher pour qu’un des deux puisse le payer seul, les adolescents seront forcés de cohabiter, pour le meilleur et pour le pire.

Je n’ai pas pu encore regarder la série en entier, mais elle s’annonce assez sympa dans le plus pur style des drama japonais. Comme au théâtre c’est surjoué, mais ça reste assez sympa dans son ensemble. Pour les fans de manga et de drama c’est un peu le genre qu’on attendait le plus !

Affaire à suivre !