J'inaugure avec Violette Watine, fondatrice de Mademoiselle Bio, une série de petites interviews consacrées aux entreprises qui s'impliquent dans le développement durable et la protection de l'environnement.
En effet, les entreprises sont sans doute aujourd'hui en première ligne pour faire changer les choses. Travailler autrement, s'impliquer dans une nouvelle économie, modifier les moyens de productions pour produire des biens et des services plus respectueux de notre environnement, plus éthiques aussi. Tels sont les challenges de demain pour les grandes compagnies mais aussi pour les plus petites entreprises. Ces petites interviews viendront donc de temps en temps mettre en avant les engagements, les bonnes pratiques et les idées nouvelles des entreprises, petites ou grandes !
La beauté engagée de Mademoiselle Bio
Issue du monde de la cosmétique conventionnelle, Violette a eu envie de mettre ses compétences professionnelles au service de ses convictions personnelles pour aller vers un nouveau monde de beauté.
Mademoiselle bio est un espace de vente et de conseils en ligne qui propose des produits uniques, éthiques et chic, sélectionnés pour leur garantie sanitaire et pour leur efficacité tout en respectant l'environnement. Mademoiselle Bio va chercher ses produits partout dans le monde et favorise le commerce équitable !
Greg : Violette, peux tu nous présenter brièvement Mademoiselle Bio ?
Violette : Mademoiselle Bio est un espace de vente et de conseils sur internet qui propose des produits de beauté uniques, éthiques et chic. D’un coté, nous proposons des cosmétiques bio inédits et de grande qualité. De l’autre, nous nous efforçons d’éveiller les femmes aux enjeux de la beauté bio en traitant objectivement les grands débats scientifiques (parfum, nanocapsules, labels…).
Greg : Est ce qu'il est facile de se faire une place dans l'industrie cosmétique lorsque l'on défend les produits naturels et éthiques ?
Violette : Par définition, toute création d’entreprise nécessite beaucoup de travail. Ce n’est jamais facile. Mais contrairement aux idées reçues, le marché de la cosmétique est un marché très éclaté qui laisse beaucoup de place à des offres alternatives. Les géants monopolisent beaucoup l’audience média. Mais, les consommateurs savent faire des choix différents, alternatifs. Le marché des cosmétiques bio est encore très jeune. Donc, il y a encore beaucoup de travail à faire en terme de pédagogie, d’information et d’offre produits qualitative. C’est la raison d’être de Mademoiselle Bio.
Greg : Quel est le retour que tu as de ta clientèle par rapport à ce positionnement ?
Violette : Ma clientèle est très demandeuse : tant de produits sensoriels, sympas et engagés que d’informations pour comprendre les débats et enjeux. Consommer bio est un long cheminement. Cela démarre par les aliments puis ça gagne peu à peu toute sa consommation. En cosmétique, un très bon exemple est le parfum. Difficile de changer de parfum quand on est habitué à son identité olfactive ! Lors de la publication du dossier sur les parfums (toxicité des phtalates, muscs…), une cliente m’a écrit pour me remercier de l’informer. Mais, elle a conclu qu’elle n’était pas encore prête à changer car elle était trop attachée à son Chanel n°5. Cela m’a fait sourire car au fond, je sais qu’une petite graine est semée. Donc, un jour, quand elle trouvera un parfum qui la séduira, elle pourra passer le pas du parfum bio ! Personnellement, ce sont de belles victoires.
Greg : L'avenir pour Mademoiselle Bio ?
Violette : Grandir ! En proposant toujours plus de nouvelles marques et de produits innovants. D’ailleurs, messieurs, Mademoiselle Bio sait prendre soin de ses hommes et propose de plus en plus de produits bio pour hommes (shampoing, lotion anti-pelliculaire, déo, soin après-rasage, soin anti-âge, parfums…).
Mademoiselle Bio.com
Retrouvez aussi Violette sur son Blog
Si vous avez une expérience à partager, que vous êtes responsable d'une politique de développement durable dans une entreprise ou si vous êtes créateur d'une entreprise engagée, ou si vous travaillez dans une société agissant pour l'environnement, vos témoignages m'intéressent. Ecrivez-moi.
GC.