La situation macroéconomique s’améliore également en Russie. Le rebond récent des prix du pétrole est une bonne nouvelle pour le pays malgré la reconduction des sanctions occidentales qui pénalisent toujours son économie. En Inde, le gouvernement Modi a créé une dynamique positive mais mme au Brésil, le rebond de la croissance dépend de la mise en œuvre de réformes importantes à venir. En Chine, les mesures d’assouplissement ont permis de stabiliser la croissance à court terme. Elle devrait s’établir aux environs de 6% en 2017. L’effondrement a été évité même si des problèmes structurels perdurent.
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Avec la stabilisation de la croissance chinoise, et la sortie de récession du Brésil et de la Russie attendue pour cette année, la thématique émergente ne peut être écartée au sein d’un portefeuille convenablement diversifié. « En 2015, les obligations des marchés émergents libellées en devises fortes (dollar, euro, yen, etc.) sont l’une des rares classes d’actifs à avoir dégagé une performance positive et cette tendance devrait se poursuivre en 2016 » relève Rishabh Tiwari, Gérant du fonds Swiss Life Funds (LUX) – BondEmerging Market Corporates. Or, la croissance du PIB des pays émergents semble avoir dépassé le point bas, les révisions à la baisse de plusieurs pays ont déjà été effectuées par les agences de notation et peu de nouvelles dégradations semblent probables, à l’exception de quelques pays comme la Turquie ou l’Afrique du Sud. Par conséquent, Swiss Life Asset Managers juge le moment opportun pour revenir sur le marché du crédit émergent dans une optique de moyen-long terme (investissement supérieur à six mois). L’univers du crédit émergent est vaste et nécessite une sélection très précise des actifs. L’équipe préfère se focaliser sur les obligations d’entreprises bien notées (Investment Grade) et libellées en devises fortes car elles offrent une meilleure liquidité, une moindre volatilité et une plus grande transparence, en comparaison des obligations libellées en devises locales.
Les obligations d’entreprises sont également préférées aux obligations souveraines, car leur univers offre une meilleure diversification. « Nous restons prudents sur le Brésil (affaire Lava Joto, réformes du président Temer difficiles à mettre en œuvre, perspectives toujours incertaines pour les matières premières) alors que nous sommes plus positifs sur l’Inde, avec toutefois une exception sur le secteur bancaire, encore fragile » conclut Rishabh Tiwari.