Le voici le voilà le très attendu billet spécial " romans à lire cet été " ! Dans cet article, je vous conseille 10 lectures pour la saison estivale que j'ai souhaité diversifiées. J'ai choisi de ne pas limiter ma sélection à des livres dits de " plage " pour satisfaire le plus grand nombre... Et aussi parce qu'en vacances, je ne me contente pas de livres légers et faciles à lire. J'aime alterner les styles... Et avant tout, j'aime les belles histoires.
Vous allez retrouver des romans que j'ai chroniqués ces derniers mois ( seulement trois mais j'étais obligée de les mettre tant je les ai aimés !). Pour les autres, il s'agit de livres dont je ne vous ai jamais parlés mais que j'ai beaucoup appréciés. Je vous ai également épargné les livres qu'on retrouve systématiquement dans ce genre de listes. Ce sont aussi des bouquins lus essentiellement en vacances !J'ai vraiment adoré Hier encore, c'était l'été. Ce premier roman écrit par Julie De Lestrange est une vraie réussite tant l'histoire nous accroche. Il aborde de nombreux thèmes/sujets chers à notre génération.
Résumé : Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l'enfance. Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais lorsqu'à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir apprendre à se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l'amitié, les fous rires et les joies. Et l'amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d'une époque, Hier encore, c'était l'été est un roman résolument optimiste qui accroche le coeur pour ne plus le lâcher. C'est l'histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines.
C'est surtout l'histoire de la vie et d'une bande d'amis dont on voudrait faire partie.
Dans le même genre : Ensemble, c'est tout, Anna GavaldaPour son premier roman L'envolée, l'auteure Charlotte Brouillot fait preuve d'une très jolie plume. C'est bien écrit (sans être pompeux), c'est intelligent (sans être chiant) et intéressant. Le roman fait 200 pages mais j'aurais bien aimé en avoir 200 de plus tant je ne voulais pas quitter Rebecca et son monde en demi-teintes. On rencontre son amoureux Lucien, sa meilleure amie, son meilleur ami... Mais aussi ses parents et sa sœur. Chaque personnage a son importance.
Résumé : " Le hasard a fait que nous nous sommes levés en même temps, et le hasard a encore fait que nous marchions côte à côte. Nous allions manifestement dans la même direction. Il devait rentrer chez lui, je rentrais chez moi. J'essayais d'accélérer le pas, il essayait de ralentir, mais dès le départ, nous aurions dû faire l'inverse. "
Rebecca a peur des moustiques, parle anglais, préfère le cappuccino au café et aime la bière. Elle croit au destin, aux chiffres impairs et à la lune. Elle a une sœur redoutable, une meilleure amie explosive et ses parents sont séparés bien qu'amoureux. Réfléchie, pudique, tourmentée et amoureuse de Lucien, elle peine à être légère. Patiemment, elle devient ce qu'elle doit apprendre à être, et s'envole, enfin.
Dans le même genre : Le Monde de Charlie, Stephen ChboskySi vous ne deviez lire qu'un livre cette année, je vous supplierais d'opter pour Vous n'aurez pas ma haine d'Antoine Leiris. Ce livre est d'une profondeur et d'une intelligence absolument exceptionnelles. Dès les premières lignes, il devient impossible d'arrêter. Le tour de force de ce livre est d'être bien plus qu'un récit. C'est une leçon de vie, de force, de courage, de respect, de sagesse.
Résumé : Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n'a qu'une arme : sa plume.
À l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fut sa lettre " Vous n'aurez pas ma haine ", publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer.
C'est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Dans le même genre : La délicatesse, David FoenkinosJ'ai pensé aux adeptes des thrillers pour ma sélection... Même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'ai beaucoup aimé Sans un mot du maître du genre Harlan Coben. Ce livre est haletant avec de nombreux rebondissements. Il a tous les codes absolus d'un bon polar.
Résumé : Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, ils se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour, un mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot... C'est alors que tout bascule. Dans le même genre : Sans laisser d'adresse, Harlan Coben, La fille dans le rétroviseur, Linwood BarclayCyril Massarotto est un auteur que j'apprécie beaucoup... Et pour qui j'ai une affection particulière. A l'occasion de la sortie de son premier roman Dieu est un pote à moi, j'avais eu l'occasion de l'interviewer. C'était le premier auteur à qui je posais des questions dans le cadre de mon travail ! J'ai beaucoup aimé Le Premier Oublié qui traite d'un sujet difficile : la maladie d'Alzheimer. J'ai particulièrement apprécié le fait que le roman soit écrit à deux voix, celle de la mère atteinte de la maladie, et celle de son fils qu'elle oublie.
Résumé : Le cinquième roman de Cyril Massarotto, tout en pudeur, nous emporte avec humour et délicatesse aux frontières de la mémoire, des souvenirs et de l'amour filial. Depuis quelques mois déjà, Madeleine oublie. Oh, des petites choses, rien de bien inquiétant. Jusqu'au jour où elle s'aperçoit qu'elle a oublié le nom de son mari. C'est Thomas, son fils, qui lui apprend que son époux est mort, il y a près d'un an. Le diagnostic tombe : sa mère est atteinte d'Alzheimer. Entre tendresse et amertume, Le Premier Oublié est un roman à deux voix, celles d'une mère et de son fils, confrontés à l'implacable avancée de la terrible maladie. Dans le même genre : La Reine nue, Anne Bragance
Le cœur en dehors est un très beau roman écrit par Samuel Benchetrit, auteur, scénariste et réalisateur de talent. Ce livre raconte l'histoire de Charly... Ou une belle tranche de vie banlieusarde. C'est drôle et attachant !
Résumé : Tu sais Charly, il faut aimer dans la vie, beaucoup... Ne jamais avoir peur de trop aimer. C'est ça, le courage. Ne sois jamais égoïste avec ton cœur. S'il est rempli d'amour, alors montre-le. Sors-le de toi et montre-le au monde. Il n'y a pas assez de cœurs courageux. Il n'y a pas assez de cœurs en dehors... Dans le même genre : Chroniques de l'asphalte, Samuel BenchetritUn Jour de David Nicholls est idéal pour les amoureuses des pavés et des belles histoires. On suit les aventures d'Emma et Dexter sur une vingtaine d'années. Les personnages sont attachants et émouvants.
Résumé : 15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier. Dans le même genre : Pourquoi pas, David NichollsPendant quelques années, Jonathan Tropper - écrivain à la plume drôle et corrosive - était l'auteur attitré de mes vacances. J'ai lu tous ses romans avec un immense plaisir jusqu'à la déception de son petit dernier Une dernière chose avant de partir. Tout peut arriver est idéal pour les vacances, j'avais vraiment beaucoup aimé cette histoire et les personnages. C'est un peu un Nick Hornby version us.
Résumé : En apparence, Zach fait partie des nantis. Il vient de passer le cap de la trentaine, partage son lit avec Hope, la plus belle des fiancées, son appartement, avec Jed le millionnaire, et travaille dans une société de services. Mais si on creuse un peu, rien ne va plus. Du matin au soir, Zach pense à Tamara, la veuve de son meilleur ami. Son colocataire passe ses journées à fumer des joints dans le plus simple appareil, vautré devant la télé. Et son boulot consiste à rester suspendu au téléphone pour servir de réceptacle aux récriminations de ses clients... Tout ça avec le sourire, bien sûr ! Puis, un beau jour, Zach va devoir résoudre de vrais problèmes. Des déraillements de santé inquiétants, et surtout, la réapparition, après des années d'absence, d'un père extravagant... Pourtant, il devrait bien savoir d'expérience que tout peut arriver ! Dans le même genre : Perte et fracas, Jonathan Tropper - Le livre de Joe, Jonathan Tropper - Haute fidélité, Nick Hornby
Comment ne pas mettre un roman de ma chère Amélie Nothomb ! J'ai une petite tradition tous les étés : lire le nouveau cru Nothomb. Il sort tous les ans aux alentours du 20 août, au moment où je suis en vacances. Même si ces derniers ouvrages m'ont un peu déçue, je continue (étrangement) de lui être fidèle. De tous ses romans, Hygiène de l'assassin - son tout premier publié en 1992 - est clairement incontournable. Une pépite !
Résumé : Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli. Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Dans le même genre : Cosmétique de l'ennemi, Amélie Nothomb - Mercure, Amélie NothombOutre l'histoire, ce qui m'a attirée en premier dans ce livre est le titre... La solitude des nombres premiers. Je me souviens tourner les pages frénétiquement dans ma chambre d'hôtel à San Francisco. Ce roman est dur mais beau et poétique. Paolo Giordano narre l'histoire de deux écorchés de la vie, complexes et blessés.
Résumé : Elle aime la photo, il est passionné par les mathématiques. Elle se sent exclue du monde, il refuse d'en faire partie. Chacun se reconnaît dans la solitude de l'autre. Ils se croisent, se rapprochent puis s'éloignent, avant de se frôler à nouveau. Leurs camarades de lycée sont les premiers à voir ce qu'Alice et Mattia ne comprendront que bien des années plus tard : le lien qui les unit est indestructible. Dans le même genre : D'acier, Silvia Avallone
Quels sont vos romans incontournables de l'été ?
Que comptez-vous lire ? (Je n'ai pas encore décidé quels livres j'allais emmener en vacances !)
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