Tribune: La rue ne croit plus aux paroles de ses dirigeants - 4

Publié le 11 juillet 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Nos intellectuels ont démontré leur paralysie cervicale en gardant le silence. Ils sont incompétents et ne peuvent pas parler des problèmes de l'école algérienne. Ils sont incapables de proposer des solutions. Ils vivent dans un monde chimérique gâté et fréquentent la Parenthèse. Ils se retirent dans le monde virtuel comme des vaincus. Ils baissent les bras et acceptent l'échec. Pour la plupart d'eux le fatalisme est leur refuge. Les chefs de partis ne sont pas mieux. Ils sont en vacances. L'école est le dernier de leur souci. Si l'éducation est corrompue dans les mémoires des politiciens, comment est-il possible de pouvoir trouver des solutions aux problèmes réels qui touchent à nos frontières?

Permettez-moi de vous rappeler une réalité qui résume l'activité de notre classe politique. La seule chose qu'ils savent bien faire est la pose devant les caméras. Ils essayent de nous démontrer qu'ils sont des experts en toute matière. En pratique, sur le terrain, ils sont absents. La polémique entre Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), et Saïda Neghza, vice-présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes confirme cette thèse.

Je conclue ce texte par les paroles de Barack Obama peut être que Feraoun apprendra une leçon de gouvernance dans sa vie professionnelle: "A l'ère où vous pouvez postuler à un job, suivre un cours, payer vos factures, commander une pizza, et même trouver l'amour depuis votre smartphone, l'Internet n'est pas un luxe, c'est une nécessité".