Trêve de parallèle entre les deux albums. Le groupe de musiciens australiens (classez-les dans l’électronique ou le hip-hop !) a enduré plusieurs difficultés, notamment d’ordre médical, expliquant ce hiatus dès lors forcé. Malgré le succès critique, personne n’a jamais essayé de les copier. Il leur fallait donc qu’ils s’occupent eux-mêmes de leur propre héritage. Désormais, c’est chose faite !
J’ai un peu l’impression de me retrouver dans le cas de St Germain, qui nous avait littéralement abandonné après Tourist en 2000, ne ressortant de l’ombre que l’an passé pour nous régaler avec un disque différent mais tout aussi réussi que son chef-d’œuvre précédent.
Oui, Wildflower semble dès les premières écoutes aussi étrange que son prédécesseur tout en étant plaisant d’entrée. Dans le même temps, il est certain que l’aspect revêche de la musique de The Avalanches nécessite plusieurs, pour ne pas dire de (très) nombreuses écoutes afin de pénétrer leur univers sereinement, sainement.
Bref, vous l’avez compris : s’il est un disque en 2016 qui va demander du temps pour arrêter un avis définitif, c’est Wildflower. Pour autant, je pressens déjà que ce sera au moins un bon album qui ne fait pas regretter son grand frère. Ce qui serait déjà énorme. Donc, une réussite très probable. Rendez-vous en fin d’année pour vérifier mon a priori.
Ah, au fait, je dis ça à tout hasard mais la musique de The Avalanches sent bon l’été…
(in heepro.wordpress.com, le 11/07/2016)
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