Pour avoir remporté l’édition #8 du sucré s’invite chez le salé avec cette recette de poulet laqué, me voilà à organiser l’édition #9.
Déjà, j’aime ce chiffre, le 9. Je l’ai croisé un bon nombre de fois sur ma route, souvent annonciateur de belles choses. Souvent la fin de quelque chose et le début d’autre chose, du 9 quoi !
D’ailleurs, le 9 juin, jour de soutenance, n’a pas dérogé à la règle, la création de l’image photographique dans un travail publicitaire m’a permis de me retrouver dans mon élément, de mettre de côté ma timidité et le stress engendré par tant de pression… Et me voilà donc partie pour du neuf… une nouvelle vie m’attend là-bas, mais avant, je vais devoir travailler cet été, et ça c’est moins excitant …
… Patrick voit déjà un «truc bizarre» comme thème pour cette édition #9, vais-je lui donner raison ?
J’ai hésité… longuement… puisque j’aime énormément le sucré-salé. Alors comment fait-on lorsqu’on a plein d’idées de sucré dans du salé, en particulier avec le melon, la mangue, la cerise, la prune et … ! Mais les fruits très saisonnier, certains ne sont pas toujours bon, c’est assez cher à moins qu’on puisse les cueillir dans le jardin… alors pour éviter d’être déçu, j’ai choisi un fruit assez commun, ce qui permet justement d’en faire quelque chose de très original pour lui redonner un pouvoir de séduction ☺. Et pour ça, je compte sur vous !
Des quartiers de soleil, frais, acidulés, trop souvent retrouvés dans les mêmes types de recettes, ou pas assez mis en valeur à mon goût, le pamplemousse sait pourtant se faire apprécier, et par n’importe qui tant il est déclinable. D’abord en fruit entier, puis en jus, puis en zestes… mais on le trouve aussi en huile essentielle, en sirop, en arôme, en huile… chair blonde, rose ou rouge … ce fruit permet de varier les plaisirs.
Il se marie si bien avec le poisson, est exploitable en cuisine asiatique, a sa place dans nos entrées et plats de l’été. Il permet des recettes originales et variées, alors pourquoi ne pas l’adopter ?
Le pamplemousse est appelé communément ainsi, mais c’est une erreur car nous mangeons en général du pomelo …
Pamplemousse et pomélo désignent en français deux types de fruits provenant de deux espèces différentes du genre Citrus dont les noms peuvent être confondus. Ces fruits sont nommés commercialement «agrume» à l’instar des citrons, oranges et mandarines :
- Citrus maxima (aussi Citrus grandis ou Citrus decumana) est un arbre fruitier nommé pamplemoussier. Il est issu d’Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie). Son fruit à l’écorce épaisse de couleur jaune, rosée ou verdâtre est une baie comestible très acide (comme un citron), composée de 16 à 18 quartiers remplis de pépins.
- Citrus ×paradisi est un hybride entre le pamplemoussier et l’oranger doux (Citrus maxima × Citrus sinensis). Son fruit, à l’écorce mince de couleur jaune ou rose est une baie comestible légèrement sucrée composée d’une douzaine de quartiers. Il pousse en grappes d’où son nom anglais de « grapefruit ».
Pour accentuer la confusion, le pamplemousse, énorme et très lourd (dont la chair remplie de nombreux pépins est recouverte par une peau épaisse et aromatique) est parfois commercialisé en France sous la dénomination de pomelo exotique.
Source : Wikipédia.
Si vous voulez participer, voici les modalités du jeu (copié-collé ou presque) :
- Date limite : Samedi 16 août 2008, 23h59 (plus de 8 semaines pour trouver une idée et la réaliser).
- La recette doit être un plat, une entrée ou un amuse-bouche à dominante salée qui utilise du pamplemousse sous la forme que vous voulez.
- Faire un lien dans votre billet, vers ce billet pour annoncer la participation. J’ai créé deux bannières dans deux formats différents. Si vous voulez, vous pouvez les utiliser pour annoncer le jeu dans vos colonnes, ou dans votre billet.
- Laisser un commentaire avec le lien de votre participation, pour que je m’y retrouve de toutes les façons possibles sans oublier qui que ce soit, car j’ai pas mal de choses à faire durant ces «vacances » …
- Et pour qu’il n’y ai aucune confusion de dernière minute, envoyez moi le lien vers votre recette + la photo choisie à l’adresse e-mail : [email protected]
- Les personnes sans blog qui souhaitent participer sont les bienvenues. Vous pouvez m’envoyer un mail avec votre recette et une photo à l’adresse [email protected]. Je me ferai un plaisir de publier votre recette.
- Le gagnant ou la gagnante sera désigné(e) par un jury dont je vous donnerai les noms des membres ultérieurement.
- Le gagnant ou la gagnante devra organiser la prochaine édition…
Ce jeu créé par Minouchka s’est vu grandir encore et encore auprès d’organisateurs et participants. Nous avons connu ces thèmes :
- Edition 1 : le raisin chez Minouchkah
- Edition 2 : le sirop d’érable chez Marie-Laure
- Edition 3 : la pomme chez Framboiz
- Edition 4 : le pain d’épices chez Mamina
- Edition 5 : l’ananas chez Hélène
- Edition 6 : la fraise chez Patrick
- Edition 7 : le chocolat chez LN
- Edition 8 : le miel chez Inoule
J’ai fait quelques recettes avec des idées d’associations que je vous présenterai au fil du temps. Voici la première, en deux versions, à déguster en amuse bouche voire en entrée :
Asperges en robe d’aubergine, finesse et délicatesse
Ingrédients :
- Une belle botte d’asperges blanches
- Des aubergines assez longues et jeunes pour éviter qu’elles se ne brisent
- Parmigiano Reggiano (Parmesan) fraîchement râpé
- Chapelure
- Huile d’olive
- Huile de pistache
- Un peu d’oeuf battu
Préparation :
Pour la cuisson des asperges, faites comme vous aimez ; pour ma part, ce fût à l’anglaise :
Cuisson des asperges à l’eau ou à l’anglaise
C’est la méthode la plus utilisée en Europe. Dans cette façon de procéder il y a plusieurs variantes.
La plus simple, et la plus rapide, c’est de cuire simplement les asperges, en botte ou non, dans de l’eau salée. L’inconvénient, c’est que les parties dures et fibreuses cuisent de la même façon que la pointe qui est beaucoup plus tendre. C’est pour cette raison que l’on peut disposer les bottes d’asperge verticalement dans l’eau avec les pointes hors de l’eau: les tiges cuisent à l’eau et les pointes à la vapeur. Pour vérifier le stade de cuisson, il suffit de piquer dans une des pointes avec un couteau de cuisine: si on y pénètre comme dans du beurre, c’est que la cuisson est à point.
Selon la variété et le calibre de l’asperge cela peut prendre de 15 à 22 minutes, si vous plongez les asperges dans de l’eau salée bouillante.
Ces temps s’allongent très fort si vous démarrez la cuisson dans de l’eau froide, et dépend, de plus, de la puissance de chauffe de votre source de chaleur.
Autant vous dire qu’il vaut donc mieux vérifier où vous en êtes après la quinzième minute!
De toute façon, il est préférable de démarrer la cuisson dans de l’eau bouillante, de cette façon les saveurs restent emprisonnées dans le légume et ne se diluent pas dans l’eau de cuisson.
Pour en lire plus sur les autres modes de cuisson des asperges, c’est par là (clic)
Deux versions donc pour moi ici :
Asperges en habit de pépites de parmesan et robe d’aubergines grillées
Les asperges en habit de pépites de parmesan
Tremper les dans de l’œuf battu puis dans le parmesan râpé de manière plus ou moins grosse, et enfin la chapelure.
Faites les dorer à l’huile de pistache.
La robe d’aubergine grillée
Couper les aubergines en tranches ni trop fines ni trop épaisses.
Mettre quelques pschitt d’huile d’olive sur les deux faces, un peu de sel et herbes. Si vous n’avez pas de « pschitt », prenez une cuillère à café puis un pinceau pour étaler sur toute la surface.
Faire griller au four à 210°C en surveillant (car la cuisson va dépendre de vos tranches d’aubergine), laisser refroidir un peu, décoller délicatement les tranches et les enrouler autour de l’asperge. Il faut qu’elles soient assez souples pour pouvoir les manipuler.
Servir avec des suprêmes de pamplemousse au pesto de coriandre.
Asperges dorées à l’huile de pistache en robe d’aubergines gratinées
Faire revenir vos asperges quelques secondes dans l’huile de pistache, avec un peu de sel et poivre.
Pour les aubergines, procéder de la même manière qu’expliqué précédemment, mais ne pas mettre de sel, et n’ajouter du parmesan que sur une face !
Servir avec un filet de caramel balsamique.
C’est ainsi que mon pesto de coriandre se retrouve avec le pamplemousse, une association plus qu’agréable, surtout qu’ainsi, on apprécie le fruit dans sa saveur et sa texture, qui se mêlent directement à celles du pesto.