Et pour toujours sera l’été de Valentin Spitz 3/5 (02-07-2016)
Et pour toujours sera l’été (250 pages) est disponible depuis le 8 juin 2016 aux Editions JC Lattès.
L’histoire (éditeur) :
Au cœur de l'été, Lucas, 17 ans, arrive à Saint-Tropez dans la maison louée par Marc, son père, un acteur célèbre. Le jeune homme n’a de cesse d'attirer l’attention de ce père absent et froid.
Livré à lui-même, Lucas se perd dans les nuits tropéziennes, jusqu'à l'arrivée de Marie-Baptiste, sa belle-mère qui gère la carrière de Marc et tente d’occuper la place laissée vacante par sa mère, mystérieusement disparue après sa naissance.
Cet été-là, le jeune homme va revisiter son histoire familiale et plonger au cœur de ses failles les plus profondes.
Mon avis :
Sea, sex and sun…and alcool…Voilà l’idée première qui m’est venue en lisant les premiers chapitres de ce livre. Bon, ok, mais que cherche à nous dire Valentin Spitz ?
C’est vraiment avec beaucoup d’interrogations que l’on avance ici, assez vite d’ailleurs car les chapitres sont très courts et ont une bonne dynamique. On passe d’un texto à une narration plus classique à la première personne, d’une personne à un autre et du présent au passé et on s’interroge effectivement beaucoup sur les liens de ces différents récits, des personnages et sur cette famille hors norme.
Malheureusement, l’auteur reste assez peu explicite et l’attrait finit un peu par doucement s’envoler. A force de sous-entendus Valentin Spitz n’apporte pas suffisant d’explications à mon goût. On reste constamment à essayer de capter les indices et à tenter de comprendre cette terrible histoire de famille, jusqu’au dénouement que je ne suis pas certaine d’avoir bien compris.
La violence, les non-dits et la personnalité chaotique de Lucas offrent une tension omniprésente et des moments particulièrement intenses. Cela a réussi, malgré quelques défauts, à maintenir mon intérêt et à me conduire jusqu’à la révélation finale sans me lasser, même si au final j’aurais souhaité quelque chose de plus abouti, ou en tout cas plus clair.
En quelques mot : Et pour toujours sera l’été est un premier roman sombre et déroutant qui me laisse un peu perplexe.