Il est souvent difficile de poursuivre le traitement d’un sujet théorique de façon progressive et pédagogique car l’apport des nouvelles scientifiques du jour est parfois subit mais important …A cela vous me rétorqueriez que ce type de blog de sciences est tout autant destiné à suivre l’actualité du nucléaire industriel et scientifique , que les nouvelles fraiches de la physique et de l’astronomie – cosmologie …..
-« Allons PAPY ne te désole pas d’avoir à faire aussi les » chiens écrasés « de la presse scientifique du jour » me dirait CLARA en franco –américaine lucide et pragmatique …. » Et va y de tes commentaires sur JUPITER et la sonde spatiale JUNO(N) puisque c’est cela qui te démange peut- être !!!! »
-«Ah ma chérie, si ce n’était que cela ! Mais tu as raison ! Jupiter est-il issu de la seule nébuleuse planétaire primitive du SOLEIL ou de deux nébuleuses accolées dont l’une a manqué l’étape provoquant l’allumage d’une 2 ème étoile ???Jupiter est-il un fœtus d’étoile ratée ????Et son noyau est-il celui d’un hydrogène métallique massif solide ou liquide malgré la pression ?…..JUNO sera-t-il capable de nous le faire savoir…. »
-« JUPITER apparait comme une énorme machine magnétique dont l’effet dynamo pourrait provenir de cette circulation des électrons d’un hydrogène devenu métal conducteur ;ce serait passionnant de pouvoir le montrer expérimentalement …..A quelles pressions PAPY pourrait on simuler le comportement de l’hydrogène des entrailles de JUPITER ????
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- « Nous avons CLARA à Saclay l’installation qui dépend du synchrotron SOLEIL et qui s’intitule Laboratoire Hautes Pressions (LHP)…..Mais synthétiser diamants et solides particuliers et un intérieur d’entrailles jupitériennes n est peut-être pas comparable …… Voici ce que nous apprend WIKIPEDIA dans ce domaine ( copier-coller) : « Des résultats de 1997 du Laboratoire national de Lawrence Livermore indiquent qu'à l'intérieur de Jupiter, la transition de phase à l'hydrogène métallique se fait à une pression de 140 GPa (1,4 Mbar) et une température de 3 000 K. La température à la frontière du noyau serait de l'ordre de 15 000 K et la pression à l'intérieur d'environ 3 000 à 4 500 GPa (30-45 Mbar), tandis que la température et la pression au centre de Jupiter serait de l'ordre de 20 000 K et 70 Mbar, soit plus de trois fois plus chaude que la surface du Soleil
Modèle en coupe de l'intérieur de Jupiter, un noyau rocheux est entouré d'hydrogène métallique.A suivre