Là où les anciens albums se concentraient sur la rupture, celui est la preuve que Sophia évolue, et parle plutôt de compréhension et de sagesse, avec toujours une pointe de mélancolie et de regrets d’après le chanteur Robin.
L’album démarre avec un morceau instrumental, « Unknown Harbours ». Le piano seul nous offre une jolie manière d’entrer tranquillement dans l’album. Néanmoins après avoir écouté l’album entier, je ne trouve pas que cette introduction en reflète vraiment l’ambiance.
La mélancolie s’installe pour de bon avec « Resisting », « The Drifter », « Don’t Ask » et « Baby, hold on ». Une base piano/guitare acoustique avec une pincée d’aérien avec des synthés ou une guitare électrique, les morceaux sont réussis. Par contre, tous les titres lents et mélancoliques ne sont pas forcément captivants. Certains comme « Blame », « You say it’s alright », ou encore« Easy to be lonely » donnent l’impression de manque d’énergie, et finalement n’arrivent pas à capter notre attention.
L’album se réveille avec « California » (mon coup de cœur) et « Saint Tropez the hustle ». Les deux titres ont un rythme beaucoup plus marqué et rapide. « California » apporte la pointe de légèreté qu’il manquait, tandis que « Saint Tropez the hustle » se révèle plus énervé, en rage. Les deux morceaux font office de fraicheur dans un album calme, mélancolique, mais parfois trop las.
On sent bien que l’album est sincère, profond, et intime, et les paroles reflètent la maturité et l’évolution du chanteur depuis les derniers albums. Il manque parfois juste un peu de puissance pour capter réellement et durablement notre attention.