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Gitaï sur les planches

Par Mickabenda @judaicine
gitai

Le réalisateur israélien Amos Gitaï présentera le 10 juillet, une version théâtrale de son film, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin, sur l’assassinat du Premier ministre israélien dans le cadre du festival d’Avignon.

L’année dernière, le cinéaste, architecte de formation, Amos Gitaï a réalisé Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin, film-enquête et choral sur l’assassinat, le 4 novembre 1995, du Premier ministre israélien au sortir d’une manifestation pour la paix et contre la violence à Tel-Aviv. Cet assassinat projette une lumière froide, brutale, sur un univers sombre et terrifiant – un univers qui a rendu possible le meurtre, comme le découvre une opinion publique traumatisée.

Pour la Cour d’honneur du Palais des papes, à partir des souvenirs de Leah Rabin, l’épouse du Premier ministre, Amos Gitaï a imaginé une « fable » débarrassée de tout formalisme et portée par une distribution d’exception.

Quatre protagonistes féminines, quatre voix associées dans un mode récitatif, « entre lamentation et berceuse » qui vont remonter le cours de l’Histoire et de la violence inouïe avec laquelle les forces nationalistes se sont opposées au projet de paix en déchirant le pays. Quatre voix prises, comme « dans une chambre d’écho », entre des images-documents et des extraits de la littérature classique – cette mémoire vive qui accompagne depuis toujours le cinéaste et metteur en scène dans sa compréhension du monde.

Avec Hiam Abbass, Sarah Adler et les musiciennes Edna Stern (piano), Sonia Wieder-Atherton (violoncelle)

Le réalisateur israélien Amos Gitaï présentera le 10 juillet, une version théâtrale de son film, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin, sur l’assassinat du Premier ministre israélien dans le cadre du festival d’Avignon.

L’année dernière, le cinéaste, architecte de formation, Amos Gitaï a réalisé Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin, film-enquête et choral sur l’assassinat, le 4 novembre 1995, du Premier ministre israélien au sortir d’une manifestation pour la paix et contre la violence à Tel-Aviv. Cet assassinat projette une lumière froide, brutale, sur un univers sombre et terrifiant – un univers qui a rendu possible le meurtre, comme le découvre une opinion publique traumatisée.

Pour la Cour d’honneur du Palais des papes, à partir des souvenirs de Leah Rabin, l’épouse du Premier ministre, Amos Gitaï a imaginé une « fable » débarrassée de tout formalisme et portée par une distribution d’exception.

Quatre protagonistes féminines, quatre voix associées dans un mode récitatif, « entre lamentation et berceuse » qui vont remonter le cours de l’Histoire et de la violence inouïe avec laquelle les forces nationalistes se sont opposées au projet de paix en déchirant le pays. Quatre voix prises, comme « dans une chambre d’écho », entre des images-documents et des extraits de la littérature classique – cette mémoire vive qui accompagne depuis toujours le cinéaste et metteur en scène dans sa compréhension du monde.

Avec Hiam Abbass, Sarah Adler et les musiciennes Edna Stern (piano), Sonia Wieder-Atherton (violoncelle)


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