[CRITIQUE] Tarzan

Par Elodie11 @EloFreddy

Réalisé par: David Yates

Avec: Alexander Skarsgård, Margot Robbie, Christoph Waltz…

Durée: 1h50

Genre: Aventure

Date de sortie cinéma: 6 Juillet 2016

Speech

Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu’au jour où il est convié au Congo en tant qu’émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l’attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l’utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…

Critique

C’est en roi déserteur de sa jungle que nous retrouvons Tarzan, engoncé dans un costume parodique du 19eme siècle et un brin dépressif sur les bords. Entrecoupé d’odieux flashbacks malmenés par une mise en scène qui frôle l’amateurisme, ce nouveau Tarzan va se retrouver dans le piège oh combien original d’un Christoph Waltz toujours aussi bon dans sa catégorie poids lourd du méchant cinématographique.

Et au passage,  heureusement que celui-ci ainsi que Samuel L.Jackson foulent cette jungle artificielle, car ce ne sera ni Alexander Skarsgård complètement éteint ni Margot Robbie véritable caricature de la belle en détresse qui viendront sauver la mise.

Exit les strings léopards et autres fanfreluches, ce nouveau Tarzan tente de dépoussiérer le mythe en s’octroyant tant qu’il le peut le bon côté old school que tout le monde attend. Malheureusement, sa forêt a beau être belle, il en faut plus pour tomber amoureux au premier regard. La faute certainement à des images de synthèse grossières qui détruisent le peu de contenance que pouvait avoir cet épisode et cela même jusqu’à ses animaux qui frôlent parfois la limite dangereuse de la série B.

Le scénario quand à lui est des plus basiques, Jane se retrouve (encore) une fois en danger et Tarzan devra faire craquer ses pectoraux pour (encore) sauver sa belle. Bien que le spectacle promettait son lot de réjouissances, ce Tarzan nouvelle génération est une coquille vide à l’émotion inexistante. C’est beau, c’est fake et on n’en restera malheureusement là.

David Yates avait pourtant toutes les lianes en mains pour en faire une œuvre humaniste et un conte écologique intelligent mais à trop vouloir s’accrocher aux branches du blockbuster, on finit par se prendre un arbre…

Une fable fade et désuète alourdie par des effets spéciaux grossiers et sans âme. Tarzan a de quoi manger son slip, le roi de la jungle a perdu son trône.

Votre dévoué Freddy

Note: