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Le pays de la liberté

Publié le 06 juillet 2016 par Pralinerie @Pralinerie
Ken Follet n'est décidément pas ma tasse de thé. Bien sûr, comme avec le précédent, je me suis laissée prendre par son aventure, mais j'ai été plus qu'agacée par ses personnages, par les rebondissements et par la langue.  Le plot ? Nous sommes en Ecosse à la fin du XVIIIe siècle dans une zone où l'on exploite du charbon. Pour les Hallim et les Jamisson, rien n'est plus naturel que d'avoir des mineurs, réduits à l'esclavage, pour les enrichir. Sauf que l'un d'eux (et forcément, c'est notre héros, Mack) sait écrire et penser. Il a ainsi appris que cet esclavage pouvait être illégal. Quand il le proclame le dimanche à l'église, ça passe moyen auprès des maîtres. Et ça donne envie à Lizzie Hallim d'aller faire un petit tour à la mine. Lizzie, c'est la casse-cou qui sait tirer mieux qu'un homme, qui est curieuse, qui se déguise pour accéder à ses désirs, qui a envie de jouir. Bref, pas trop le style qui plait aux mecs tranquilles. Et c'est bien entendu les aventures de Mack y Lizzie que nous suivons, de l'Ecosse en passant par Londres jusqu'en Virginie. Je n'en dis pas beaucoup plus. Pour les curieux, la quatrième de couv' est un bon spoiler. Alors, pourquoi ça m'a agacée ? En premier lieu pour la langue plate. Effort zéro. Ensuite pour les stéréotypes: les descriptions des héros, de leur corps, de leurs désirs... Ils sont forcément trop beaux, trop musclés, trop sensibles, trop intelligents, trop parfaits malgré leurs conditions terribles (l'un est esclave et l'autre est une femme). Enfin, pour la façon sans surprise dont tout se déroule toujours chez Follet : tu sens trop venir l'auteur. Bref, ça aurait pu me plaire en lecture de vacances mais après toute cette belle littérature anglaise, c'est décevant.  Canaletto, Londres

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