La transparence des chiffres ?
Pour comprendre la taille de la fraude, j’ai fait un peu de recherche. Il s’avère que la RATP fait un grand travail de RP pour dissimuler les chiffres. Alors que la RATP veut nous faire croire que le taux de fraude n’atteint que 3% dans le métro et le RER, et 9% sur le bus (chiffres de 2009), les recherches de Claude-Marie Vadrot en 2011 ont trouvé une situation bien différente (article par Jean-Paul Gourévitch):
« Une fraude qui atteint 80 % pour une partie des bus de la région parisienne et 30 % dans le métro parisien »
Je ne connais pas la vérité, mais anecdotiquement, le taux me paraît bien plus que 10%. Ce qui est certain c’est que les barrières des métros parisiens sont extrêmement poreuses. Les fraudeurs y passent avec peu d’inconvenient.
Coût trop élevé ? Mais non…
Alors que le métro de Paris est considéré parmi les meilleurs au monde et un ticket de base ne coute que 1.80 euros (simple) versus, par exemple, £2.40 (environs 3E) à Londres, il semble impensable que les fraudeurs se sentent la liberté de ne rien payer.