Si, comme nous, vous subissez un été proche d'un mois de novembre, réjouissez-vous puisque le titre de Dead of Summer l'annonce, la saison estivale est définitivement morte et enterrée.
Un groupe d'étudiants retournent dans un camp d'été pour y préparer l'arrivée des touristes alors qu'ils s'apprêtent à se faire trucider.
Combo de clichés : prenez toutes les déclinaisons moisies des productions horrifiques autour des camps de vacances, saupoudrez généreusement de références à Vendredi 13, Projet Blair Witch ou Piranhas et rajoutez une surdose de personnages clichés. Celle qui ne pense qu'aux zizis, le noir geek, les proprios fêlés et la protagoniste qui patauge avec son jeu piqué à Kristen Stewart. Chacun fait de son mieux pour saper toute originalité du show et on espère presque tomber dans un slasher décomplexé ou un torture porn bien glauque. Hélas.
Réalisation bâclée : si le scénario réussit l'exploit de tenir sur un timbre poste, la réalisation ne lui envie rien. Le dernier né des créateurs de OUAT chez Freeform est barbant. Aucune tension, aucune surprise, bref on s'ennuie, on surf en parallèle et les clichés scénaristiques trouvent leur écho dans les clichés filmiques du genre. Images subliminales, flashbacks explicatifs, séquences found footage, avertissements vains, tout y est et pourtant, rien ne va plus.