Si l’Euro de foot touche à sa fin et que Wimbledon rentre dans sa deuxième semaine, il est temps pour le Tour de France de prendre sa place avec le début de son édition 2016. Ainsi, pendant 3 semaines, nous allons avoir le droit aux exploits des cyclistes lors d’étapes parfois dantesques sur les routes de France. Et si on parle souvent des favoris que sont Froome, Contador, Quintana et des Français comme Pinot ou Bardet, il ne faut pas oublier que le peloton est composé de style de coureurs tout à fait différent. Ainsi, pour que vous soyez au point pendant cette Grande Boucle, E-TV Sport vous présente les types de coureurs cyclistes qui risquent de se mettre en valeur sur le Tour de France 2016!
PrevNextLe grimpeur
Un coureur souvent léger et à l’aise dès que la route s’incline. Le grimpeur est très à l’aise dans les forts pourcentages (7% et plus) et vise bien entendu le maillot à pois sur le Tour de France. Les bons grimpeurs sont aussi ceux qui vont accepter les ascensions longues et faire parler leur capacité à supporter l’effort à altitude élevée … c’est là que les vrais grimpeurs s’expriment le mieux. Le très bon grimpeur est souvent un favori pour gagner le Tour de France même s'il doit également être bon en contre-la-montre. Les purs grimpeurs du Tour 2016: Alberto Contador, Nairo Quintana, Thibaut Pinot,... Crédit photo: Sindy Thomas/L'Équipe
Le sprinteur
Les sprinteurs sont souvent dotés d’un gabarit assez important, avec notamment de très grosses cuisses. Ils ont surtout cette capacité à supporter un effort très intense sur un temps court. L’allure du peloton reste très très rapide dans les derniers kms et les sprinteurs ont cette capacité à accélérer de nouveau jusque 65 / 70 km/h pour s’extirper du peloton. C’est pour cette raison que les sprinteurs restent bien à l’abri dans le peloton durant toute l’étape pour ne faire leur effort que sur les derniers hectomètres. Leurs muscles sont majoritairement composés de fibres dites rapides, ce qui leur permet d’être très explosifs et de pouvoir délivrer une puissance maximale durant moins de 30s. La victoire d’étape et le maillot vert sont leurs objectifs principaux sur le Tour de France. En revanche, les sprinteurs composent très vite le « gruppetto » dans les étapes de montagne afin de monter à leur rythme (qui pourrait paraître lent, mais très peu d’amateurs seraient capables de les suivre dans un col !). Ils tentent ainsi d’arriver dans les délais. Les purs sprinteurs de 2016 sont: Marcel Kittel, Mark Cavendish, André Greipel,... Crédit photo: Getty Images
Le rouleur
Les rouleurs sont des adeptes du contre-la-montre où ils peuvent développer une grande puissance pendant de nombreux kilomètres. Mais leur gabarit les limite dès que la route s’élève puisque leur rapport poids/puissance est beaucoup moins favorable dans des rampes supérieures à 5/6%. Les rouleurs purs de 2016 sont: Tony Martin, Fabian Cancellara,... Crédit Photo: Panoramic
Le puncheur
Coureur possédant une bonne pointe de vitesse, ses attaques sont sèches, il gicle d'un groupe ou d'un peloton sans que personne ne puisse le chercher. Son punch est présent sur chaque parcours sauf peut-être en haute-montagne. Coureur très explosif donc. Purs puncheurs en 2016: Joaquin Rodriguez, Tony Gallopin, Julian Alaphilippe Credit photo: Photoreporter Sirotti
Le baroudeur
Pas forcément facile à définir, le baroudeur ne rentre dans aucune des catégories sus-mentionnées. Moins tranchant que le puncher, il aime avant tout les échappées au long cours. Solitaire, il n'a pas peur de se lancer dès le début de l'étape. Le plus souvent, le baroudeur est rattrapé par le peloton après 100 bornes en tête tout seul mais cela rend ses rares victoires encore plus belles. Les purs baroudeurs de 2016: Thomas Voeckler, Tony Gallopin,...
Le descendeur
Comme son nom l'indique, le descendeur est un cycliste virtuose qui descend les cols à pleine vitesse, trouvant chaque fois la trajectoire parfaite et freinant le moins possible. Un bon descendeur pourra même placer une attaque ou rattraper son retard dans les quelques kilomètres qui le mènent à la plaine. Les bons descendeurs de 2016: Vincenzo Nibali et Romain Bardet Credit photo: PhotoSport/REX Shutters/SIPA
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