American Gothic // Saison 1. Episode 2. Jack-in-the-Pulpit.
Le premier épisode d’American Gothic n’était pas exceptionnel. C’était ce qu’il fallait pour une série estivale mais rien de plus. Avec ce second épisode, la série tente de faire monter la pression et donc de créer de nouveaux enjeux. Notamment la découverte de cette photo de Cam et Mitchell sur laquelle Cam arbore la ceinture qui a servi à tuer. Si l’on pensait tous que Mitchell était probablement le dit tueur, tout porte à croire que finalement American Gothic ne veut pas nous dire si Mitchell était un tueur en série, si ce n’est que Cam ou bien si simplement Mitch a éduqué Cam dans ce sens là. L’épisode se concentre en grande partie sur l’enterrement du patriarche Hawthorne mort à la fin du dernier épisode. J’aime bien la façon dont la série tente de créer de la tension thriller-esque avec des moments sensés être émouvants. On se fout complètement du fait que le père soit mort, ce qui nous intéresse c’est la course contre la montre afin de récupérer l’ADN du papa Hawthorne car toute cette affaire de tueur en série pourrait bien devenir encore plus passionnante. Sauf que je suis sûr que ce serait dire au revoir à une bonne partie de l’histoire sur laquelle repose la série. J’aime beaucoup la façon dont American Gothic installe son climat. Cela n’est pas forcément original mais ce n’est pas l’originalité que l’on recherche ici.
Si je dois avouer que je suis septique quant aux 11 épisodes restants, la famille Hawthorne dans son grand manoir se trouve être réellement intéressante. Outre la coupe de cheveux ridicule de Justin Chatwin, et le fait que ce dernier semble être un personnage assez cliché du début à la fin, j’apprécie malgré tout les tentatives que la série fait dans le bon sens. Au travers d’un second épisode un brin mieux que le premier, American Gothic parvient donc à faire décoller son histoire et ses personnages autrement. Au travers de chacun des personnages et de leurs histoires personnelles, American Gothic peut devenir un vrai bon plaisir coupable sauf que pour le moment ce n’est pas totalement le cas. Il y a encore de belles perspectives à attendre et ce serait dommage de ne pas en profiter. J’aime bien Virginia Madsen qui semble à la fois gentille et malsaine. Elle est bonne dans le rôle de la femme qui est faussement épleurée car l’on ne va pas se mentir, on ne peut pas dire qu’elle pleure réellement son mari. Mais justement, cela laisse sur la table encore tout un tas ce questions qui à la longue peuvent payer à condition bien entendu que American Gothic les utilise à bon escient.
Note : 5/10. En bref, cela ne mange toujours pas de pain.