Hee Tervuren 2016 - dag 1 - Marktplein- Tervuren, le 1 juillet 2016
Quart de finale de l'Euro 2016: modification du planning de la première journée de la quinzième édition de Hee Tervuren.
Désormais l'horaire de la Secutec night devient:
17u55 Berry Quincy
19u25 Stan Van Samang
21u00 Wales - België
23u15 Natalia
00u45 Dirk Stoops
02u00 DJ Matthias
17:49', pas encore la grande foule face à la Sint-Jan-Evangelistkerk, cinq minutes plus tard, cinq éléments de Berry Quincy prennent place:
Piet Vanbeckbergen( guitar) , Tim nice hat Beernaert ( piano/voice) , Pieter-Jan Van Stockstraeten ( guitar) , Maarten Degeest ( drums) et Tom Sledsens ( bass) balancent une longue intro americana tendance psyché, dominée par un orgue qui avait exigé 300 kilo de reverb.
Comme en 2013 à Haasrode, les Louvanistes impressionnent par leur magistrale maîtrise.
Les mêmes entament une seconde plage et, après 22 secondes, le sixième Berrichon apparaît, Dirk Leemans, le Casanova de la bande. L' extrait du premier album ' For a stranger' avec ses intonations Jim Morrison est le genre de roots rock qui fait du bien et qui tout en chatouillant tes cellules grises voit tes pieds battre la mesure.
Solide doublé de guitare en prime.
Pas le temps de s'arrêter chez Fientje pour avaler un Vieux-Temps, Maarten continue à cravacher sec, 'Chewy's hall' ( album 'Tuesday') est lancé sur la piste.
Le truc secoue à la façon des Rival Sons, les 18 fans du groupe exultent.
Un midtempo pour décontracter la machine, 'Sweet Motel', le tempo s'active lors d'un second mouvement, les plaines du Sud défilent, le soleil luit, la pluie ils ne connaissent pas là-bas.
Make some noiz...on l'a déjà entendue, celle-là, un guest se pointe, Dree Peremans armé de son trombone a quitté les coulisses, le combo a attaqué le plaintif et smooth 'You give me' qui grâce à l'apport moelleux du trombone évoque les slows de Chicago Transit Authority.
Ils poursuivent avec le gospel louvaniste 'Old Man', une nouvelle perle du second album avant le retour de Dree qui nous invite à une excursion de la Nouvelle-Orléans pour un tango blues alangui, 'Lonely roller'.
Dédié aux Diables, un hymne mixant country et rock pompier, 'Victorious'.
On ne divulgue pas le pronostic de Dirk, de toute façon il était à côté de la plaque.
Il est temps de dégainer, 'Sweet Pistol' et sa toile rock secoue salement et 'Never go down' suit la même voie.
Les 5 dernières minutes sont entamées, signale Bourrel, Berry Quincy propose le générique de la série 'Ten Oorlog', le formidable country décoré d'une guitare métallique, 'Denny'.
Une dernière en vitesse, un swing, ' Subtle world'.
Good job, chaps!
Stan Van SamangInconnu en Wallonie, adulé en Flandre, l'acteur et chanteur Stan Van Samang s'est tapé cinq Lotto Arena fin 2015 et en novembre il remplira par deux fois le Sportpaleis.
Pas étonnant que l'esplanade ait été submergée de nanas de tout âge après l'annonce d'une Miss locale.
En piste: le jeune premier Jo Cassiers, guitare/ son cousin Carlo Van Belleghem, basse/ Eric Bosteels, drums/ Jo Mahieu, guitare et Bert Gielen, claviers, pas des cons, on te prévient!
Premier meezinger, 'Junebug', le ton est donné, la paroisse va chanter pendant plus d'une heure.
On nous a rappelé que le brave Stan a placé pas moins de six titres simultanément dans le top 50, un exploit digne de Clouseau, d'ailleurs le gars semble attirer le même public.
'Poison', à ne pas confondre avec le tube d'Alice Cooper, est accueilli avec le même enthousiasme.
Les mélodies sont plaisantes, Stanneke est dynamique et sympa, style Milow, sa pop est digeste, elle plaît aux lycéennes et aux ménagères délaissées par leur mecs ne jurant que par AC/DC.
'Summerbreeze', c'est pas le cas ce soir, le ciel est gris!
Tervuren, au boulot, meezingen a u b, ' Second hand life' , un petit saut pour aboutir sur une enceinte, toi, tu te bouges, je plonge, une balade parmi le bas peuple, les gosses adorent et se font entendre, puis retour sur scène en souplesse pour attaquer ' Lucky me', une romance composée pour un film de Filip Peeters.
'One for the road', même si tu as avalé mille pintjes ( stoefer), il y a toujours moyen d'écluser une dernière pour la route.
Une nouvelle ballade, ' Sirens' , voit une jolie voisine sortir un kleenex.
Pour la suivante on lui refile un synthé avec lequel il fait joujou pendant 36 secondes avant d'entamer 'Thieves'.
Les enfants doivent pouvoir s'occuper, tiens Stan, un tambourin, il amorce 'All in my head' puis le techno hit composé avec une autre star du Nord, Regi, ' Hang on'.
Ambiance in 't kot!
'Watcha gonna do' poursuit dans la même veine dansante, ensuite il décide de déterrer un titre de son ancien groupe, Owen, 'Is it over you', mais c'est la suivante qui déclenche l'hystérie 'A simple life' .
Yeah, yeah, yeah, hurlé par des milliers de poumons, c'est impressionnant.
Tervuren, ge zijt de max.
T'exagères pas un peu Mad Stan?
Il vient d'enchaîner sur 'I didn't know' lorsque les cieux se déchirent, merde, merde et encore merde...
Tu fuis pour te réfugier sous un saule rieur pendant la présentation de l'équipe, de loin tu entends ' Scars' et les deux bis.
Ja, Mandy?
Het was echt top!
Je te paie une Jupiler?
Pour Belgium -Wales sur grand écran c'est plutôt mal barré , la pluie a fait fuir pas mal de gens qui préfèrent être confortablement installés devant leur TV plutôt que de braver la drache, tu fais partie de ceux qui ont trouvé refuge sous un auvent pour regarder la débâcle sur un petit écran.
Immense désillusion et il faudra patienter un long moment sous la douche avant le début du show de Natalia Druyts qui a entamé le 'In my Blood' Summer Tour à Deinze il y a quelques jours.
Tervuren assistera à un show à l'américaine dans le plus pur style Lady Gaga/ Madonna.
Un écran géant, des jeux de lumières flashy, deux danseuses pas bidon, deux choristes bien en voix et un band comptant un double drumset, un percussionniste, une guitare, une basse et un claviériste.
Las Vegas, let's go, plusieurs plages de 'In my blood' et quelques titres plus anciens sont prévus au programme.
Entrée en matière théâtrale, une créature, habillée d'un froc de moine, au visage caché par une capuche apparaît.
La foule est abusée car lorsque le capucin découvre sa tête ce n'est pas Natalia qu'on découvre mais une de ses danseuses à la coupe garçonne d'un rouge agressif.
Natalia surgit, vêtue d'une longue tunique noire et d'un ensemble top/short blanc mettant en évidence ses jambes sexy.
Léon à tes côtés lâche un wouah admiratif avant de recevoir un vil coup de coude dans le bas-ventre, son épouse est du genre jalouse.
L'intro a viré 'I've only begun' pour fondre dans 'Overdrive' avec des relents 'Call me' de Blondie.
Visuellement le show frappe les imaginations, musicalement tu t'en fous, tu suis le flow.
Pink, Lady Madonna, Britney Spears, Shakira, le public ne va pas assister à leur spectacle pour le côté intellectuel mais bien pour passer un bon moment et rêver.
Le dernier album contient une série de slows nu-soul.
Tervuren réagit positivement au premier ainsi qu'à ' Leaving with a bang' qui se met à remuer nerveusement après l'amorce posée.
Tu penses à Janet Jackson ou à Rihanna et tu secoues les hanches.
Les lyrics de la ballade ' Sure thing' apparaissent sur l'écran, la chorégraphie Hollywood séduit, tout comme le titletrack du nouvel album 'In my blood' après lequel elle s'éclipse pour revenir sans la veste, la guitare en profite pour placer une intervention exaltée du meilleur effet.
'Glamorous' porte bien son nom, le titre, enregistré avec En Vogue en son temps , interpelle la jeunesse locale qui imite les gestes de la diva pendant les push push push.
Des fans de Tomorrowland dans le coin?
'All or nothing' voit apparaître un danseur mâle et le plus ancien 'Unspeakable' rappelle le phrasé hip hop de certaines starlettes US.
C'est l'heure de la séquence 'Battle of the nineties' mettant en évidence les talents vocaux des deux choristes tandis que les musiciens envoient un groove nu soul/disco musclé.
Retour au matériau récent, avec la belle ballade ' Our last time on earth'.
Sortez les briquets...
Un brave homme lui tend un ballotin de Leonidas, merci Fernand, j'adore les chocolats, puis elle propose le single ' Smoking gun'.
Beau jeu de jambes, remarque Etienne, il est vrai que Miss Druyts n'est pas du genre catcheuse de foire.
Tervuren, ready for some action?
Natuurlijk!
Pas de danse pour tous pendant un r'n'b huilé suivi par un titre extrait de l'album précédent.
Le slow ' I want you back' clôture le set officiel.
Après ce morceau de bravoure, tu t'éloignes des premiers rangs pour te diriger vers la sortie afin d'éviter la cohue.
Près des grilles tu entends encore le premier bis, het is de eerste keer dat ik enkele lijntjes in het Frans zing, zegt ze, avant de lancer 'Razorblade' qu'elle a enregistré avec Lara Fabian.
Après le coup de rasoir, tu salues Natalia et Tervuren!