Ce week-end à Befort, il y avait les Eurockéennes !
Comme je vous l’avais dit dans mon précédent article, c’était une première pour moi. Festival mythique, je voulais pourtant y aller depuis des années. Maintenant c’est chose faite, quelles sont mes impressions ?
Tout d’abord, le lieu est assez incroyable, la presqu’île du Malsaucy avec sa scène sur l’eau offre un cadre très particulier, propre au festival. La météo n’était pas extra ce week-end malheureusement, mais l’idée est là et je valide !
Tel un bon festivalier, je suis venu de Paris en train et j’ai dormi au camping gratuit du festival. Aucun souci à ce niveau-là, les navettes gratuites relient en permanence gares/camping/festival avec beaucoup de fluidité. Concernant le camping, si vous comptez dormir, vous aurez du mal, mais l’ambiance y est super sympa avec pas mal d’infrastructures pour votre quotidien (douches, points d’eau, bars, restaurants, espace détente, etc.). Même si on se repère vite, un plan du camping pourrait être utile, histoire de rien louper et de trouver les WC les plus proches au milieu de la nuit ;)
Niveau musique (car c’est avant de ça dont il s’agit) la programmation du festival est assez éclectique et variée. Y’en a vraiment pour tous les goûts ! Personnellement, j’ai été particulièrement séduit par Breakbot, Elle King, Pokey Lafarge, Lou Doillon, Louise Attaque et Foals. Même si mes 2 coups de coeur seront Beck et sont show coloré incroyable, mais surtout Nathaniel Rateliff & The Night Sweats qui a littéralement retourné la GreenRoom avec une ambiance complètement dingue !
Le public était tellement conquis qu’il a continué de chanter pendant un bon moment après la fin du concert, poussant ainsi le groupe à venir à sa rencontre. Après plusieurs allers/retours, Nathaniel Rateliff est finalement revenu une dernière fois rencontrer les rares personnes encore présentes et dont je faisais partie. Petit moment magique du festival, nous avons pu discuter du prochain album (qui sortira en été 2017) dont certains titres ont été joués sur scène, de leur tournée mondiale interminable, de la politique américaine, de tatouages et de Radiohead (Qu’ils considèrent comme le groupe le plus important de ces dernières années et qu’ils vont enfin pouvoir voir sur scène lors d’une date en Suisse).
J’ai pas mal flâné d’une scène à l’autre pour avoir une vue d’ensemble du festival. Si tout n’était pas à mon goût, le son général était de très bonne qualité et l’ambiance assez fun.
Petit bémol cependant, les concerts ne débutent qu’en fin de journée, du coup on s’ennuie assez vite sur place lorsque l’on est au camping et sans voiture… Il n’y a vraiment rien d’autre à faire (que boire). J’ai également été assez surpris de la petite organisation du festival. Pourtant bien rodé, je m’attendais à quelque chose de plus grandiose pour cette 28e édition, avec une atmosphère plus marquée, des espaces plus variés, etc. Un peu comme au Hellfest, qui n’a pourtant que 11 ans et qui reste pour moi (après avoir testé plusieurs festivals) le Nº 1 français niveau organisation et ambiance.
Quoi qu’il en soit, j’ai passé un très bon moment, plein de belles surprises et de découvertes. Les Eurockéennes restent dans mon top 3 des plus cools festivals de l’hexagone !
Et vous ? N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires :)
En ce qui me concerne, je continue ma saison dès ce soir avec le Days Off à Paris, suivi de près par le Fnac Live à la fin du mois. Stay Tuned !