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A l’inverse, le rapport souligne que la criminalisation des activistes est devenue de plus en plus courante, notamment dans les pays africains comme le Cameroun, le Sierra Leone, Madagascar et la République démocratique du Congo. Les gouvernements et entreprises y marginalisent les défenseurs de l’environnement et retournent l’opinion publique contre eux en les qualifiant d'opposants au développement.
Or, l'ONG rappelle que la protection des militants écologistes est vitale, non seulement dans un souci de justice et de garantie des droits fondamentaux, mais aussi dans un objectif de survie collective. En effet, ceux-ci tentent, au péril de leur vie, de défendre les ressources de la planète, dont l'avenir de l'humanité dépend.
L'ONG estime dès lors que les gouvernements, les entreprises et la communauté internationale doivent prendre des mesures pour protéger les militants, mais aussi pour enquêter sur les crimes commis à leur encontre et poursuivre les responsables, tout en dévoilant les intérêts politiques et économiques qui les ont motivés. Elle met également l'accent sur le droit des victimes et de leur communauté à obtenir réparation ainsi que sur l'importance du dialogue lorsque celles-ci se prononcent contre les projets imposés sur leurs terres. Enfin, Global Witness estime que, pour parvenir à faire diminuer la violence contre les défenseurs de l'environnement, il faut lutter à la source contre la corruption et contre l'exploitation illégale des ressources naturelles tout en favorisant la reconnaissance des droits terriens aux communautés.