Université d’été à Nantes : le PS craint des violences et reporte l’évènement" /> Université d’été à Nantes : le PS craint des violences et reporte l’évènement" border="0" title="POLITIQUE > Université d’été à Nantes : le PS craint des violences et reporte l’évènement" />
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste I afp.com/THOMAS SAMSON
"Devant les risques de violence", Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, a annoncé sa volonté de "suspendre" l'université d'été du parti. L'évènement devait se tenir les 26, 27 et 28 août à Nantes. Mais les syndicats, opposés à la loi Travail, avaient déjà prévu la tenue d'un meeting à quelques centaines de mètres de là. Plus précisément, l'intersyndicale a officialisé l'organisation d'un meeting le 26 août à 17 h devant le Miroir d'eau, à quelques centaines de mètres de la Cité des Congrès, lieu d'accueil de l'université d'été du Parti Socialiste."On nous menaçait de saccager l'ensemble de la ville""On nous menaçait de violences sur nos militants, on nous menaçait de saccager l'ensemble de la ville", a expliqué Jean-Christophe Cambadélis, évoquant les "menaces" qui pesaient sur cette nouvelle édition universitaire. Organisée à La Rochelle depuis 1993, elle devait se tenir pour la première fois à Nantes. "Je ne peux pas demander à la CGT de suspendre ses manifestations [contre la loi Travail] au vu des violences et moi-même maintenir l'université qui entraînera absolument -parce qu'on veut en découdre- (...) de la violence". Johanna Rolland, maire de Nantes, a salué sur Twitter cette proposition faite par Jean-Christophe Cambadélis avec ces mots : "Report de l'université d'été du @partisocialiste : une décision responsable qui répond à ma demande".
"Une mouvance ultra gauche antidémocratique"Interrogé sur le mouvement de contestation de la loi travail, Jean-Christophe Cambadélis a estimé que "ce qui est grave, c'est qu'il s'est constitué dans ce mouvement une ultra gauche antidémocratique, qui s'est fixé comme objectif de mettre à terre le Parti socialiste, tant du point de vue de la contestation que de la violence dans l'action. Ça, je le dénonce fortement". Depuis le début de la contestation contre le projet de loi, des manifestations ont dégénéré plusieurs fois en affrontements entre des groupes de casseurs et la police. Des locaux du PS, de la CFDT, mais aussi de la CGT, ont été vandalisés un peu partout en France. Le 23 juin, de nombreuses dégradations ont notamment été commises à Rennes, où des opposants s'en sont pris à l'hôtel de police. Vendredi dernier, le Premier ministre Manuel Valls a été hué par plusieurs dizaines d'opposants au projet de loi, lors d'une inauguration à Montpellier. JB-M