Les cellules immunitaires, rappellent les auteurs, sont celles qui activent la réponse inflammatoire et la cicatrisation des tissus et des vaisseaux sanguins endommagés. On sait que la phase inflammatoire est partie intégrante du processus de cicatrisation, mais que trop » aiguë » ou chronique, l’inflammation peut aussi entraîner certaines complications et maladies -dont le cancer et l’arthrite. Les chercheurs se sont donc concentrés sur le processus déclenchant l’action des cellules immunitaires et leur réponse inflammatoire.
La première cellule » phagocytée » permet de construire une mémoire moléculaire du repas, qui va ensuite façonne le comportement inflammatoire de la cellule immunitaire. Grâce à une série de tests et de modifications génétiques sur les mouches, les scientifiques montrent que les cellules activées consomment spécifiquement un récepteur de calcium spécifique. Et sans ce récepteur de calcium, les cellules immunitaires ne peuvent pas commencer leur processus de cicatrisation de la plaie.
Une donnée précieuse pour développer des thérapies qui vont conditionner les cellules immunitaires à intervenir de manière encore plus efficace et donc qui vont pouvoir booster la cicatrisation. Les scientifiques évoquent ici la possibilité d’activer, via ce récepteur, les cellules immunitaires à un site spécifique de la plaie, afin de favoriser la régénération (épidermisation) de nouveaux tissus.
Sources:
Cell July 2016 DOI: 10.1016/j.cell.2016.04.04 Corpse Engulfment Generates a Molecular Memory that Primes the Macrophage Inflammatory Response
Advanced Tissue 1 July, 2016 Immune Cells Consume Each Other to Aid in Wound Healing
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