A peine on pénètre dans la galerie, que l’on part brusquement, loin au-delà de l’Atlantique. Pour sa première exposition photo, l’éditeur Sergeant Paper (et concept store), qui décèle habituellement de talentueux graphistes tout en prônant l’accès à un art non élitiste, choisi le jeune photographe Axel Morin.
Photo instantanée, moments captés sur le vif, New York s’offre ainsi à travers des fragments de moments, sous l’oeil de l’artiste. Car Axel Morin affectionne ce type de clichés, glânés au cours de ses voyages : en Georgie, en Angleterre ou ici aux Etats-Unis.
L’acuité de son regard, nous livre ainsi l’intimité des quartiers du Bronx, du Queens, ou de Brooklyn.
Il émanent de ces différents lieux, une ambiance particulière, dont la justesse étonne les connaisseurs de la grosse pomme, puisqu’elle provoque un sentiment de familiarité. Pour les autres, c’est le caractère intemporel de ces moments qui touche. Les 40 tirages présentés, documentent une vie dans ces rues, une lumière et des couleurs si typiques de New York. On s’y attarde, notant les détails subtils. Ici une ombre, là encore une attitude, ou des volumes et des jeux de clairs-obscurs spectaculaires.
Pour découvrir les photos de l’artiste c’est ici
http://axelmorin.fr/
Pour retrouver les tirages à la venre c’est ici
http://www.sergeantpaper.com/fr/artistes/axel-morin#
Nous prenons le temps de flâner dans l’espace Léon Frot et d’admirer les images qui racontent la ville.
Avant de repartir, un dernier regard en arrière, en notant comment pour moi, l’iconographie new yorkaise d’Axel Morin rencontre les rues de Paris.