Projet « Les Républicains » 2017 : l’OUTRE-MER ! De bonnes intentions… Mais !

Publié le 03 juillet 2016 par Halleyjc

Le constat

L’outre-mer français couvre près de 120 000 km2 et compte plus de 2 600 000 habitants, répartis dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique.

La France est ainsi le seul pays au monde à jouir d’une présence territoriale sur l’ensemble des océans. La France sait donc ce qu’elle doit à ses outre-mer dont la diversité et la richesse sont constitutives de l’identité française.

La France ne serait pas la France sans les outre-mer. Toutefois, alors que les possibilités de développement sont immenses, les outre-mer ont été durement éprouvés ces quatre dernières années et continuent de faire face à des défis de grande ampleur. Les collectivités n’ont bénéficié que d’une attention distante de la part du pouvoir actuel.

La Polynésie a été inscrite, dès 2013, sur la liste des pays à décoloniser des Nations unies, alors même que les indépendantistes n’ont jamais été majoritaires en Polynésie.

En Nouvelle-Calédonie, l’accord de Nouméa est resté au point mort, alors que la consultation d’autodétermination est prévue au plus tard en 2018.

À Saint-Pierre -et-Miquelon, le pouvoir en place essaie de faire adopter une réforme du statut local inopportune, sans même prendre la peine de consulter les habitants.

De leur côté, les départements d’outre-mer ont eu à faire face à des défis immenses, sans que les réponses apportées soient à la hauteur : une situation économique et sociale dégradée en raison d’un taux de chômage record, entre 2,5 et 3 fois plus élevé qu’en métropole, et un chômage massif des jeunes actifs qui dépasse les 50 %.

Dans le même temps, l’insécurité y est devenue galopante, en particulier en Guadeloupe ou sur des territoires soumis à une forte pression migratoire, comme la Guyane et Mayotte.

Dans ce contexte d’impuissance généralisée de l’État, la jeunesse des départements d’outre-mer doute de son avenir et perd ses repères. Il est temps de sortir de cette paralysie de l’État dans les outre-mer et d’apporter à nos compatriotes d’Outre-mer les réponses qu’ils sont en droit d’attendre.

Le comité des outre-mer.

C’est tout l’objet de ce document d’orientation. Les Républicains sont particulièrement à l’écoute des outre-mer, comme ils l’ont démontré avec la création d’un comité des outre-mer, présidé par Nicolas Sarkozy et installé dès janvier 2015. Sa mission est d’élaborer le projet politique pour les outre-mer de notre mouvement, en tenant compte de la diversité des territoires et des histoires de chacun d’entre eux.

La lutte contre le chômage dans les outre-mer et le retour à l’emploi doivent être une priorité nationale ! Nous voulons mettre en place les outils nécessaires pour ramener en cinq ans le chômage à un niveau comparable à celui de la métropole. Pour ce faire, il faut donner aux entreprises des outre-mer, confrontées à un environnement extrêmement concurrentiel, les moyens d’être compétitives par rapport à l’import, c’est-à-dire aux multinationales européennes, mais aussi par rapport à leurs voisins de la Caraïbe ou de l’océan Indien.

Il faut également permettre à chacun des habitants d’outre-mer de vivre en sécurité, en rétablissant partout l’autorité de l’État. Il faut encore donner une perspective aux familles et à la jeunesse des outre-mer en investissant dans l’école, et notamment l’école maternelle et élémentaire, car c’est dès le plus jeune âge que se prépare l’avenir.

Enfin, l’État devra retrouver une ambition forte pour ses collectivités d’outre-mer. Il faudra, notamment, proposer à chaque collectivité un « pacte de développement » qui engagera l’État sur plusieurs années et qui permettra, dans le dialogue avec les autorités élues localement, de partager des objectifs ambitieux et communs. En Nouvelle-Calédonie, il conviendra de mieux préparer les conditions de sortie de l’accord de Nouméa, en gardant à l’esprit le souhait de la majorité des Calédoniens, c’est-à-dire le maintien dans la France.

Suivent trois épais dossiers qui méritent lecture et critique !

1 FAIRE DE LA CRÉATION D’EMPLOIS OUTRE-MER UNE PRIORITÉ NATIONALE POUR ALIGNER AU COURS DU PROCHAIN QUINQUENNAT LE TAUX DE CHÔMAGE DANS LES DOM SUR CELUI DE L’HEXAGONE

2 LUTTER CONTRE L’INSÉCURITÉ ET RESTAURER L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT DANS NOS OUTRE-MER

3 PRÉPARER LES OUTRE-MER AU MONDE DE DEMAIN

La Guadeloupe est citée 5 fois 

De leur côté, les départements d’outre-mer ont eu à faire face à des défis immenses, sans que les réponses apportées soient à la hauteur : une situation économique et sociale dégradée en raison d’un taux de chômage record, entre 2,5 et 3 fois plus élevé qu’en métropole, et un chômage massif des jeunes actifs qui dépasse les 50 %. Dans le même temps, l’insécurité y est devenue galopante, en particulier en Guadeloupe ou sur des territoires soumis à une forte pression migratoire, comme la Guyane et Mayotte. Dans ce contexte d’impuissance généralisée de l’État, la jeunesse des départements d’outre-mer doute de son avenir et perd ses repères.

La filière banane a des projets de développement ambitieux qu’il conviendra de soutenir, notamment s’ils permettent de fortes créations d’emplois en Guadeloupe ou en Martinique. Il faudra aussi accompagner sa transition vers le « bio », qui permet de réduire encore plus l’impact sur l’environnement.

L’insécurité est devenue galopante dans les outre-mer, en particulier sur des territoires soumis à une pression migratoire inimaginable (la Guyane et Mayotte), mais pas seulement. On dénombre 45 meurtres par an en Guadeloupe, soit 10 crimes pour 100 000 habitants, ce qui est 10 fois plus qu’en métropole.

Nous organiserons davantage le contrôle des frontières maritimes et ferons le choix d’augmenter la capacité des établissements pénitentiaires de Guyane, de Guadeloupe et de Martinique.

À Saint-Martin, nous renforcerons la réponse judiciaire grâce à une juridiction propre (tribunal ou a minima chambre détachée) et un établissement pénitentiaire, instances pourtant promises de longue date.

Nous ferons le choix d’augmenter la capacité des établissements pénitentiaires de Guyane, de Guadeloupe et de Martinique, dans le cadre d’un plan national de construction de prisons pour répondre aux réalités de l’insécurité.

C’est peu ! Il serait temps que LES REPUBLICAINS de Guadeloupe se réveillent et apporte leur grain de sel sur par exemple L’EDUCATION, LA SANTE, LA JUSTICE, LE NUMERIQUE, LA CARAÏBE…..