C’est sans connaître le livre, mais sur les conseils d’une amie que j’ai voulu le voir le film. Je n’ai pas lu le résumé, pas plus que je n’ai vu la bande annonce. Vous avez vu comme j’ai confiance ? Me voici de bon matin prête à découvrir le retranscription sur grand écran de ce best seller mondial.
Avant toisynopsis : Une charmante petite ville de l’Angleterre rurale. Si elle est originale et artiste dans l’âme, Louisa « Lou » Clark, 26 ans, n’a aucune ambition particulière. Elle se contente d’enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts. Jeune et riche banquier, Will Traynor était un garçon plein d’audace et d’optimisme jusqu’à ce qu’il se retrouve paralysé, suite à un accident survenu deux ans plus tôt. Devenu cynique, il a renoncé à tout et n’est plus que l’ombre de lui-même. Autant dire que ces deux-là auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will, elle est bien décidée à lui redonner goût à la vie. Et peu à peu, les deux jeunes gens s’éprennent passionnément l’un de l’autre. La force de leur amour pourra-t-elle survivre à leur destin qui semble inexorable ?
Avis : Je n’ai pas été déçu. Le fait est que je n’avais aucun a priori. Les comédies sentimentales ce n’est pas toujours mon truc, mais cette fois-ci je dois dire qu’elle fait mouche. La réalisatrice britannique, Thea Sharrock, a fait un excellent travail aidé en cela par l’auteur même du roman Jojo Moyes qui est scénariste du film. Comme je dis souvent on n’est jamais si bien servi que par soi même !
C’est à la fois drôle et émouvant. J’ai vraiment ri aux éclats alors qu’à la fin j’ai sorti les mouchoirs.
Le casting m’a beaucoup plus parce que j’y ai retrouvé bon nombre d’acteurs anglais que j’apprécie. Comme Brendan Coyle (Downton Abbey), Emilia Clarke (Game of Thrones), Charles Dance (Game of Thrones), Sam Claflin (Hunger Games), Jenna Coleman (Dr Who) ou encore Matthew Lewis (Harry Potter le petit Neville Londubat a bien grandi !). Tout ce petite monde rassemblé dans un même film c’est un petit bonheur.
J’ai trouvé l’approche du handicap intéressant, on a matière à réfléchir. Peut-on vouloir vivre toute une vie, même entouré des gens qu’on aime, quand on ne peut plus bouger ? Sans être concerné par la question est-ce qu’on n’a pas des idées trop préconçue sur ce que serait nos propres choix ?
Des questions et une réponse, qui n’est évidement pas la seule qu’on peut avoir dans cette situation, mais qui a le mérite d’être posé en alternative. Avant toi est un film plaisant qui m’a vraiment ébranlée. C’est une très belle histoire d’amour.