J'ai pu voir sur FB un argumentaire fallacieux sur le traitement de l'information au sujet de l'attentat sauvagement meurtrier commis mardi soir à l'aéroport d'Istambul aux alentours de 22h suggérant que notre émotion serait sélective et que l'attentat d'Istambul était place au second rang où absent même des unes matinales de notre presse décrite. L'article omet de mentionner que la presse écrite du mercredi matin est déjà au marbre quand l'information parvient aux comités de rédaction. Les réseaux vont plus vite car ils ne répondent pas aux mêmes exigences techniques et celle d'impression à des milliers et milliers d'exemplaires puis de diffusion sur des milliers de points de vente répartis sur l'ensemble du territoire prends du temps. En revanche la presse d'aujourd'hui relaye intensément et normalement cette information. Elle prend même le temps de l'analyse des relations ambigües de la Turquie, seul état du Moyen-Orient membre de l'OTAN ce qui n'en fait pas pour autant un état européen, avec Daesh. Ce tour de passe-passe sur les unes des journaux est une belle mystification. Et quand à moi quelque soit l'attentat, son lieu et ses victimes je considère l'acte comme étant hors de toute dimension humaine et assimilable à une espèce de bestialité. Je constate en outre que ces séries meurtrières qui assassinent des innocents trouvent leurs origines dans le creuset des intolérances, de l'intolérance majeure de l'histoire humaine que sont sans exception les religions.