Mais peut-être mon rêve n’est-il que d’être transparent ?
N’avoir plus de corps.
Comme la musique ou la poésie, n’être qu’un coeur,
Un son, un souffle qui s’efface aussitôt perçu.
Acidule assis
Incrédule, un cri
N’être pas ici, pas visible, sinon à travers ce que je dis.
Pas que paquebot,
Voyageur aussi,
Assis dans mon véhicule,
Ridicule ainsi,
Poétique assidu du monde individu.
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Timotéo Sergoï (né à Etterbeek, Belgique en 1964) – Le tour du monde est large comme tes hanches (2010)