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Bruxelles: Le Conseil Européen de ces 28 et 29 juin 2016 devait, notamment, se prononcer sur les résultats du vote des Britanniques sur leur sortie ou non de l'Union. Les conclusions de la réunion des 28 se résume en une seule phrase: "Le Premier ministre du Royaume-Uni a informé le Conseil européen du résultat du référendum qui a eu lieu au Royaume-Uni".
Disons également que ce rapport comportait neuf pages, faisant état des travaux de cette première journée. Certes, on sait que le Premier britannique n'avait d'autre mission que d'informer l'UE de ce qui s'était passé le 23 juin, dans son pays, mais aussi qu'il ne comptait pas activer l'article 50 du traité de Lisbonne, laissant cette initiative à son futur successeur, qui sera désigné début septembre 2016. Cela ne plaît pas ni au Parlement ni à la Commission, et encore moins au Conseil européen.
Dans un climat très tendu, la première journée fut faite de déclarations transparentes, polies, mais sans réelles avancées. Pour David Cameron, rien de plus à dire qu'"au revoir et bonne chance". Les très nombreux journalistes restaient sur leur faim, tout en attendant des heures, pour s'entendre dire qu'on allait décider de ne rien décider. En somme, un coup dans l'eau et ce Brexit pourrait encore durer des années, avec l’arrogance d'un Nigel Farage qui, au Parlement, fit encore la démonstration de son mépris pour une institution qui le fait vivre -et très largement- depuis 17 ans.
Le Conseil se poursuit ce mercredi à... 27, sans la Grande-Bretagne. En effet, Cameron a dit "adieu" à l'Europe.