C'est avec un plaisir renouvelé que j'ai plongé dans la version anglaise du premier tome d'Harry Potter. Comme beaucoup, j'avais lu tous les livres de la série, mais je ne m'étais mis à la version anglaise qu'à partir du 4e tome. Le mois anglais était donc l'occasion de refaire connaissance, dans la langue de Shakespeare, avec ce bon vieux Harry.
Petit rappel de l'intrigue pour ceux qui n'ont jamais entendu parler : Harry est un orphelin adopté par son oncle et sa tante, à qui il arrive toutes sortes de choses bizarres qui attirent les foudres de ces derniers. Le jour de ses 11 ans, il apprend qu'il est le descendant de sorciers, et qu'il est mondialement célèbre dans l'univers des magiciens, car étant encore bébé, il a mystérieusement réduit à néant les pouvoirs de Lord Voldemort, qui semait la mort et la terreur depuis de nombreuses années.
Il est alors envoyé à l'école des sorciers de Hogwarts, afin de suivre les pas de ses parents. Si cette découverte lui ouvre de nouveaux horizons, elle ne se révélera pas non plus sans dangers...
L'écriture de J.K. Rowling ne semble pas avoir pris une ride, et loin d'être barbante, la seconde lecture du livre permet de reprendre note de tous les petits détails sympathiques qu'on a oubliés. Que ce soient les facéties de Fred et Georges, les termes propres au monde des magiciens ou les répliques succulentes qu'on retrouve dans certains dialogues... Certes une bonne partie du suspense est éliminé, mais le tout s'avère très rafraîchissant, et l'on se retrouve à la fin du volume sans avoir eu le temps de dire "Quidditch" !
Si le bénéfice de lire J.K.Rowling en version originale n'est pas aussi important que pour un Shakespeare ou un Dickens, le livre à l'avantage d'être court et accessible, ce qui en fait un matériel idéal pour ceux qui cherchent à améliorer leur anglais.