2 259 998 mwh, c’est le chiffre du jour. Selon une étude de l’agence Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le leader de la recherche en ligne utiliserait à lui seul 0,01% des ressources en électricité mondiale.
Les datacenters de Google consommeraient 2x moins que ceux de ses concurrents lui permettant d’économiser des millions de dollars de coût énergétique. – Crédit photo Clubic PROCette étude datant de juillet derniers, pointe du doigts la consommation électrique des moteurs de recherches et leurs impacts sur l’environnement. Pour vous faire une idée, ces moteurs de recherche consommerait chaque année 5kg de C0².
Prise conscience ou communication ?
A l’heure ou les consommations énergétiques sont pointée du doigts par les organismes écologiques qui dénoncent une consommation beaucoup trop importante dans le secteur de l’Internet et de l’informatique, le géant américain tante de se positionner comme un des principaux acteurs de l’environnement.
Google en profite et lance un portail dédié à ses recherches et ses investissements dans les énergies vertes. Les internautes pourront trouver tout un tas d’informations et notamment la présentation de son futur parc éolien destiné à alimenter le plus gros de ses datacenters.
Sur ce portail, on apprend que Google et son système de cloud computing (informatique à distance) aurait permit à son service de messagerie Gmail (service le plus utilisé à travers le monde) de réaliser des diminutions de consommation énormes par rapport à ses principaux concurrents qui consommeraient à eux seuls 102,8 kilo de carbone contre 1,2 kilo pour Gmail.
Google affirme également que 100 recherches sur ses pages représente la même consommation qu’une ampoule de 60 watts allumée pendant une heure
Le site : http://www.google.com/green/index.html
Les courriers électroniques sont également pointés du doigt. En moyenne une entreprise de 100 salariés reçoit 58 e-mails par personnes pour 33 envoyés. Cela représenterait à peu près 13,6 tonnes de CO² pour les 220 jours ouvrables travaillés dans l’année, soit un vol long courrier aller retour.