Que faire à Paris cet été? Première partie: le festival Paris Cinéma

Par Ariane_


Ça y est, les vacances sont bientôt là : cours finis, examens terminés. Pourtant, les vraies vacances sont peut être encore loin : les vacances, très loin justement, loin de Paris, voire loin de France. Pour ceux qui patientent jusqu’en Août et ont la grande (l’immense, l’énorme) chance de pouvoir profiter de Paris encore un long mois, pas de panique, j’ai ce qu’il vous faut : le festival Paris Cinéma.


Les programmes sont disponibles depuis hier, et plutôt alléchants pour tous ceux qui rêvent de découvrir des réalisateurs dont ils ignorent tout, des cinématographies étrangères dont ils ne savent rien (le cinéma des Philippines est à l’honneur cette année dans le cadre du festival).
Mais d’où vient Paris cinéma ? Le festival a 6 ans cette année et propose du 1er au 12 Juillet des événements disséminés dans Paris : Théâtre du Chatelet, Filmothèque du quartier latin, Cinémathèque française et plusieurs cinémas : Latina, Champo, MK2 Bibliothèque, etc. La séance coute 5 euros, et pour les passionnés, le pass est au tarif de 25 euros, peut-être un peu cher, mais il est vrai qu’à partir de la sixième séance, le spectateur y gagne.
Le festival propose entre autre une sélection internationale de longs métrages et de courts-métrages, plusieurs avant-premières et des rétrospectives.
Coté court et long métrage, la sélection est éclectique, colorée, et vise à faire connaître des cinématographies pas assez à l’honneur dans les programmations habituelles des salles : film Haitien (Mange, ceci est mon corps de Michelange Quay), film mexicain avec Lake Tahoe de Fernando Eimbcke, film japonais avec Kabei de Yoji Yamada, film hongrois avec Milky Way de Benedek Fliegauf, etc.
N’oublions pas de spécifier que le festival a ses invités d’honneur comme Nathalie Baye ou David Cronenberg qui vient présenter à Paris son opéra La Mouche, tiré de l’un de ses plus grands films.
Voilà peut-être une nouvelle solution originale pour faire le plein de films avant les vacances, sans aller voir de navets… Car qui n’a pas fait la fête du cinéma sans être quand même un peu déçu des films en salle à ce moment là…