Spend The Night With ALICE COOPER- Cirque Royal - Bruxelles, le 21 juin 2016 BIS
Le billet de JPROCK :
" Spend a night with Alice Cooper ! "
Qui refuserait pareille proposition ?
Depuis plus de cinq décennies Vincent Furnier balade son personnage d'Alice Cooper sur les planches de toutes les scènes du monde se jouant des modes avec succès .
Il fait partie des vingt artistes les plus importants de l'histoire du hard rock dans le classement établi par VH1, et chaque visite de ce personnage inquiétant mais tellement attachant ( j'ai eu la chance de passer quelques heures en sa compagnie en 2001 et il est charmant) tient toujours ses promesses.
Ce soir, c'est à un show best of qu'il nous convie dans l'excellente salle du Cirque Royal.
Pas de première partie, ce soir on a droit à un full show qui sera absolument somptueux.
Dans la foule plusieurs générations de fans se côtoient animés du même enthousiasme lorsque la star du shock-rock apparait sur scène entouré d'un band de tueurs comme à son habitude.
On y retrouve Chuck Garric (bass) , Ryan Roxie (guitar), Tommy Henriksen (guitar), Glen Sobel (drums) et la guitariste Nita Strauss ( Femme Fatale, The Iron Maidens) en lieu et place d' Orianthi Panagaris blonde elle aussi , et non moins talentueuse avec sa six cordes que ne l'était l'Australienne.
Dès l'entame de l'intro durant laquelle on reconnîit la voix du regretté Vincent Price j'ai les poils qui se dressent, car Alice Cooper j'en suis fan depuis ce formidable concert au Sportpaleis d'Anvers en septembre 1975 et durant toutes ces années je n'ai cessé de suivre sa carrière, d'acheter ses albums et bien sûr d'assister à ses multiples shows.
Alors ce soir pour moi c'est la fête partagée avec les 1.900 spectateurs du cirque parmi lesquels pas mal de copains et amis métalleux.
Ce soir pour qui aime le rock, le Cirque is " the place to be " !
Alice attaque avec " The Black Widow " , " No More Mr Nice Guy " et " Under My Wheels " qui n'ont pas pris une ride depuis les 70's.
" Billion Dollar Babies " permet à notre homme de procéder à une distribution de faux billets de banque à coup d'épée magique et offerts en pâture à son public.
Puis quand arrive " Poison " c'est le délire dans la salle qui reprend en choeur le refrain devenu un classique.
Et comme toujours le show tient ses promesses avec " Feed my Frankenstein " , " Cold Ethyl " , " Only Women Bleed " , " Guilty ", Ballad of Dwight Fry ", " Killer " et " I love the Dead " titres durant lesquels on retrouve dans le désordre la guillotine, le Monstre de Frankenstein, l'infirmière sadique, la camisole de force et le bourreau roulant une pelle à la tête fraîchement coupée de notre Alice préféré.
Mais il en faut plus pour tuer la légende qui réapparait bien vivant durant " Under the Bed " avant de nous proposer un formidable hommage poignant à quatre légendaires icônes du rock disparues bien trop tôt .
On vibre avec la reprise de " Pinball Wizard " des Who en hommage à Keith Moon , avec " Fire " qui nous rappelle le talent immense d'un certain Jimi Hendrix puis au son de " Suffragette City " dédié au Roi Bowie avant que Chuck Garric ne ressuscite Lemmy le temps d'un " Ace Of Spades " d'anthologie.
Incroyable, on croirait entendre Lemmy !
C'est beau et émouvant, et toujours très classe.
Le Cirque est debout lorsqu' Alice Cooper entame " I'm Eighteen " suivi de " School's Out " durant lesquels bulles de savon, confetti et serpentins font leur apparition sur scène et dans le public.
Electrique, théâtral et festif, c'est le label d'un concert d' Alice Cooper !
La foule est comblée et rappelle Mister Cooper : " Alice, Alice, Alice ! " gueulent 2.000 gorges à l'unisson.
Je me dis qu'en cette période électorale américaine il ne pourra pas revenir et ne pas nous jouer en rappel " Elected " mon titre préféré , et bingo , revoici notre héros accompagné d' Hillary Clinton et Donald Trump acteurs d'une pantomime grotesque qui après un échange de solides paires de baffes entre les deux protagonistes se termine dans un langoureux roulage de pelle.
Alice en spectateur et vêtu d'un t-shirt à la gloire de sa propre candidature se marre et chante ce titre culte tandis que le band envoie comme jamais.
Le show se termine en apothéose à grand renfort d'effets pyrotechniques et le band salue et regagne les coulisses.
Les lumières se rallument quelques instants plus tard et il faut bien avouer qu'on est tous groggy.
Quel show les amis, quel show !
Ce mec ne déçoit jamais et à 68 balais il est toujours au sommet de son art.
Une fois de plus les absents ont eu tort, mais ça , c'est pas nouveau...
Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK THE DARK FEATHER.
SETLIST:
Vincent Price Intro
The Black Widow
No More Mr. Nice Guy
Under My Wheels
Public Animal #9
Billion Dollar Babies
Long Way to Go
Woman of Mass Distraction
Poison
Halo of Flies
(with drum solo)
Feed My Frankenstein
Cold Ethyl
Only Women Bleed
Guilty
Ballad of Dwight Fry
Killer
(partial)
I Love the Dead
(partial)
Under the Bed
(with part of 'Dada' at the beginning)
Pinball Wizard
(The Who cover)
Fire
(The Jimi Hendrix Experience cover)
Suffragette City
(David Bowie cover)
Ace of Spades
(Motörhead cover)
I'm Eighteen
School's Out
(with 'Another Brick in the... more )
Encore:
Elected