Version censurée
La performance dans ce qu'elle a de conceptuel, donc de volontairement déroutant. Milo Moiré, l'artiste suisse, est connue pour ses performances de rue qu'elle pratique souvent nue.
"She aggressively seeks the feminine expression of sexual self-determination and explores the boundaries of art and bourgeois morality." Elle secoue le cocotier de la bonne conscience bourgeoise.
Le nu est accepté en tant que tel dans tous les musées du monde : peintures, sculptures, photos. C'est souvent un nu apollinien, esthétique. On ne s'interroge plus sur son existence parce que c'est de l'ordre de l'évidence. L'art contemporain s'y frotte (sic) revivifiant de choc de la nudité par le concept. Le discours du rejet (ou de la destruction - voir le plug de la place des Vosges) fait sans doute partie du projet. Dire "cela n'a rien de voir avec de l'art et tout avec de l'exhibitionnisme gratuit", c'est prendre une position mainstream idéologiquement rétrograde, tendant vers l'académisme. A contrario dire "j'aime" ne renvoie à rien qu'à une autre position sans doute calculée, une posture signifiante. La performance est ce qui découpe le réel en une zone incertaine entre art et fait divers, sacré et profane, essentiel et anecdotique.
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