The Smoking Trees – The Archer and The Bull
The Smoking Trees, le (désormais) one-man band de Sir Psych, vient de sortir son dernier album « The Archer and The Bull » et bordel ça défonce ! Histoire classique du rock’n’roll, c’est à 5 que le groupe débute en 2002, pour enchainer sur le duo L.A.A.L & Sir Psych, qui finira donc par prendre les rennes du groupe tout seul.
En mai, le producteur/batteur/chanteur/bassiste/guitariste (#truestory) a donc décidé de sortir le grand jeu avec le troisième album des Smoking Trees. Après deux opus déjà très réussi, Sir Psych continue dans la lignée pop-psyché-garage que le groupe a adopté depuis ses débuts, et voici ce que l’on en a retenu.
D’abord, les références sont multiples et, à une rare exception, plaisantes. Des Beatles à Tame Impala, c’est un véritable éventail de tout ce que le rock a pu nous offrir depuis sa création. Dans « Always the Sun« , entre la voix psyché, le rythme pop et la cithare sur le refrain, on ne va pas se mentir le parallèle avec les 4 garçons de Liverpool est obligatoire ! On vous laisse en juger :
De la pop donc, mais aussi beaucoup de psyché. Certes, on est ici du côté « gentil » du courant, que l’on voit d’avantage accompagner un atelier de macramé qu’une montée de LSD, mais du psyché quand même. On pense forcément à Tame Impala (période premier album hein) en écoutant certains morceaux, dont « High Horse« ci-dessous. Lorsque l’on écoute l’album en entier d’ailleurs, on se rend bien compte de son rythme et de l’histoire qu’il veut raconter, ce qui est assez caractéristique de la musique psychédélique. Mais, pour que tout cela ne finisse pas en un gros paquet de chansons larmoyantes et mélancoliques, Sir Psych rajoute toujours la bonne touche de rock, preuve en est avec « Working for the moon man » :
Des titres comme « Summer Sun« nous on en revanche un peu plus interpellé : est-on ici face une tentative de retranscrire ce qu’aurait été une reprise de Rihanna par des aspirants Beach Boys sous acide ? On pardonne facilement cette légèreté à Sir Psych et on met ça sur le compte de l’exploration musicale. Mais dans le genre improbable, on préfère le côté garage assumé de « She gotta Kazoo« quand même !
Sir Psych nous livre là la preuve que l’on s’en sort parfois mieux (ou au moins aussi bien) tout seul qu’avec un groupe. L’album est cohérent, les morceaux s’enchainent bien en t’embarquant dans une histoire pleine de guitares et de pédales à effets. Il ne manquerait plus que le garçon se décide à faire des concerts (ce qu’il refuse pour l’instant) et on serait au summum du kiff !
Peace !
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Clémence DL
Chroniqueuse rock du Limo mais ouverte d'esprit.Sur une île déserte, j'emporterais "Meddle" de Pink Floyd et "Ziggy Stardust" de David Bowie.
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