On aura les résultats ce soir. Bien.
Mais la véritable question n'a pas vraiment été posée : pourquoi toutes les bases de discussion sur les "oui" ou les "non" sont simplement économiques ?
C'est à qui donnera le chiffre des pertes d'importations ou d'exportations le plus angoissant ! Combien de % en moins sur les ventes de fromages ! Tu parles d'un sujet de première grandeur !
Mais comment se fait-il qu'on en soit arriver là ? Réduire l'esprit européen à sa simple dimension économique ?
On est à côté de la plaque, totalement. Ne pas s'étonner si d'ici quelques années, certains auront un réveil difficile.
On ne peut pas rêver sur de simples bases économiques… lesquelles d'ailleurs ne sont pas folichons du tout … : on a besoin de rêver sur d'autres choses que la simple et stupide hiérarchie de se savoir plus riche ou plus pauvre que son voisin.
Mais qui en parle ? Qui le dit ?
Où en est le sens de l'identité européenne ? Qui a honte d'évoquer ce besoin inné de se sentir rattaché à un concept de culture, de civilisation qui ne va pas sans une ouverture d'écoute aux autres ?
Est-ce la finance de Londres qui gouverne avec la BCE ? Heureuse en cachette de donner aux "peuples" le pain et les jeux de César ? Et sans croire que cela ne peut qu'être remis en cause le jour où il y aura un réveil pénible à la Audiard ?
Sortons du sérieux :
""Mais y connaît pas Raoul ce mec. Y va avoir un reveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule mais maint'nant c'est fini ! Je vais l'travailler en férocité ! l'faire marcher à coup d'latte, à ma pogne je veux l'voir ! et j'vous promets qui demandera pardon ! et au garde-à -vous !" - "
Va savoir, Charles !
Quand va t'on comprendre à quel point la seule dimension économique est insuffisante pour justifier une vie à la hauteur de cette chose unique dans l'univers : la notion de conscience ?
C'est fou comme on peut avoir des moments de belle lucidité après l'appréciation à un juste niveau d'un Vie di Romans du Friouli :
:-)