L’Art prend différentes formes, on pense souvent, à tort, que l’Art se trouve et s’admire uniquement dans le cadre d’un musée ou d’un cinéma. Les grands penseurs depuis l’Antiquité ont tenté de définir l’Art…
Cette définition était si ardue que les philosophes se sont concentrés sur sa fonction pour en comprendre l’impact et l’origine. Platon, Kant, Aristote, Shopenhauer et bien d’autres; tous ont cherché d’en comprendre les dynamiques au-delà du beau. L’art s’enseigne, cela peut sembler étrange mais la création peut être alimentée, entretenue et sublimée dans un contexte et un environnement adéquat.
Dans le passé l’enseignement était entre maîtres et disciples ( Socrate et Platon, Leonard de Vinci etFrancesco Melzi, Vladimir Horowitz et Byron Janis ) aujourd’hui elle est entre école et élèves.
Le monde de la mode a aussi des maîtres. La mode n’est pas un simple business mais une réel création. Chacun d’entre nous peut s’identifier et portait les vêtements qui correspondent à une iconographie personnelle et une volonté identitaire. De la Haute couture à la mode ayant pignon sur rue, le stylisme est de la création à l’état pur, une opportunité de représenter des cultures et des mondes différents. Le débat reste encore actuelle, il existe deux écoles de pensées, la première qui reconnait l’aspect créatif et artistique de la mode et l’autre qui la considère comme une simple nécessité. Baudelaire disait “ la mode est un art qui relève du beau”
En 1935, Giulio Marangoni, styliste et créateur italien, décida d’ouvrir son école à Milan. Son objectif était celui d’un “maestro” qui veut diffuser et promouvoir l’art sous différentes formes. Les premiers cursus concernaient uniquement le monde de la mode mais petit à petit l’école élargit son offre au design et à l’art.
L’Istituto Marangoni, l’école d’Art de Design et de Mode, est désormais présent dans diverses villes du monde ( Paris , Londres, Shanghai, Florence etc..) , ses élèves proviennent de plus de 106 nations différentes combinant ainsi leur culture à leur art, un melting pot de talents et une multitude d’opportunités post formation.
Poètes, musiciens, designers, peintures, écrivains, réalisateurs, graphistes, stylistes, sculpteurs, tous ont un point en commun, l’envie de créer. Contrairement à la nature, l’Art transforme son environnement pour réaliser et produire quelque chose de nouveau.
En conclusion, l’Art est subjectif et dépend de la vision de son créateur et de son spectateur, comme disait Gerard Schneider:
“ Il faut voir la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelque chose, j'ai reçu quelque chose ... Dans ce que je considère comme une évolution naturelle j'ai surtout apprecié la théorie surréaliste de la libération du subconscient. L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-meme. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale: quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état interieur; c'est une improvisation, une création spontanée."