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Quel exploit de Cleveland! En venant à bout des Golden States Warriors à l'issue des finales NBA (4-3), les Cavaliers ont signé un exploit retentissant. Tout d'abord, c'est le premier titre remporté par une équipe de Cleveland tous sports confondus depuis... 52 ans! Par ailleurs, c'est la première fois qu'une équipe remporte le sacre de la NBA après avoir été mené 3-1 lors des finales.
Et pour cause, les hommes de Tyronn Lue ont bataillé fermement alors que le titre semblait promis à leurs adversaires. Dès le match 5, ils ont montré leur détermination à inverser la tendance (97-112). Le duo James-Irving a porté son équipe, avec 41 points chacun inscrits lors de cette rencontre. Alors privés de Draymond Green et trop dépendants d'un Stephen Curry maladroit (25 points à 8/21). C'est d'ailleurs la maladresse de la franchise californienne qui avait fait la différence sur ce match, puisque les 36,4% de réussite au tir faisaient pâle figure face aux 53% des Cavs.
Lors du match 6, les coéquipiers de Lebron James ont maintenu leur cadence infernale avec une nouvelle victoire sans l'ombre d'une contestation (115-101). Pour le deuxième match d'affilé, le King a inscrit 41 points, et a surtout rendu fou Stephen Curry (30 points), exclu après 44 minute suite à sa sixième faute. Bien épaulé par Kyrie Irving (23 points), les Cavaliers ont aussi profité de la relative méforme de Klay Thompson et surtout la blessure d'Andre Iguodala pour prendre l'avantage.
En revanche, ils n'ont profité d'aucune circonstance lors du match 7, qui s'est disputé sous une tension incroyable (89-93). Le match a été serré jusqu'à la dernière minute, aucune équipe ne parvenant à se détacher. Dès le début du match, Kévin Love montrait ses bonnes dispositions (9 points, 14 rebonds) mais se heurtait à un collectif huilé, incarné par Draymond Green et Leandro qui permettaient aux Warriors de prendre un léger avantage à la pause (49-42). Dès le début de la seconde période, les Cavaliers se ruent à l'attaque, à l'image d'un J.R Smith adroit (12 points) mais arrivent tout juste à refaire leur retard, la faute à un collectif qui tient, autour d'un Green toujours impérial. C'est dans les dernières minutes que le match bascule. Alors que les deux équipes sont à égalité, Kyrie Irving (26 points) réussit un tir primé qui met son équipe sur les bons rails, avant que Lebron James (27 points, 11 rebonds, 11 passes décisives) ne scelle la victoire d'un lancer franc. A noter que Lebron James fut le grand homme de ces finales NBA. Non content de remporter le titre de champion pour la troisième fois et d'être le MVP des finales pour la troisième fois également, il a réalisé une performance inédite. King James a tout simplement dominé les cinq catégories statistiques principales lors de ces finales avec une moyenne de 29,7 points, 11,3 rebonds, 8,9 passes décisives, 2,3 contres et 2,6 interceptions. Phénoménal.
Après deux semaines de compétition, voici le bilan de l'Euro 2016 de football groupe par groupe.
Le Groupe A est le seul dans lequel la totalité des matchs se sont disputés. La France s'est qualifiée à la première place du groupe grâce à son succès contre l'Albanie (2-0) et son nul face à la Suisse, après sa victoire inaugurale face à la Roumanie (2-1). Avec 5 points, la Suisse est le deuxième qualifié de ce groupe. Vainqueur surprise de la Roumanie, l'Albanie compte 3 points et pourrait être repêché en qualité de meilleur troisième.
Dans le Groupe B, c'est l'Angleterre qui domine les débats après sa victoire contre le Pays de Galles (2-1). Menés suite à un but sur coup-franc de Bale, les Anglais ont réagi par l'intermédiaire de leurs attaquants Vardy et Sturridge. Ils devancent le Pays de Galle, deuxième et la Slovaquie, troisième, vainqueur surprise de la Russie (2-1) après un nouveau match génial de Marek Hamsik. A noter que tout est encore possible dans ce groupe où seuls les Anglais ont déjà assuré leur qualification.
Alors qu'on imaginait les Allemands écraser le Groupe C, la réalité n'est pas si simple. Tenu en échec par la Pologne (0-0), les hommes de Joachim Low partagent la première place avec leurs adversaires. Ils devancent l'Irlande du Nord, incroyable vainqueur de l'Ukraine (2-0) et qui est en passe de se qualifier pour les huitièmes de finale, une première dans leur histoire. C'est en revanche terminé pour les Ukrainiens qui sont déjà éliminés.
Dans le cas du Groupe D, les résultats ressemblent plus à ce qui était attendu. Suite à sa facile victoire sur la Turquie (3-0) l'Espagne est seule leader du groupe. La Croatie est deuxième après son match nul contre la République tchèque (2-2). Les coéquipiers de Luka Modric peuvent s'en vouloir puisqu'ils menaient 2-0 et se sont fait rejoindre dans les dernières minutes. Les Croates défieront l'Espagne pour la première place du groupe tandis que la République tchèque peut encore croire à sa qualification, contrairement à la Turquie, éliminée.
Dans le Groupe E, tout va bien pour l'Italie qui s'est qualifiée après sa victoire contre la Suède (1-0) alors que la Belgique s'est relancée de très belle manière contre l'Irlande (3-0). Tout est possible dans ce groupe où la Belgique, l'Irlande et la Suède peuvent encore ambitionner de s'immiscer à la deuxième place.
Enfin, le Groupe F est peut-être le plus indécis. En tête, la Hongrie compte 4 points après son nul arraché dans les dernières minutes contre la surprenante Islande (1-1). Dans l'autre match, un Portugal décevant et inoffensif s'est contenté du nul contre l'Autriche, malgré une multitude d'occasions. Tout est encore possible dans ce groupe où chaque équipe peut encore espérer de terminer à la première place.
Ce week-end se disputaient les demi-finales de Top 14 et elles ont été bien plus spectaculaires que les matchs de barrage.
Lors de la première demi-finale, le Racing 92 a dominé Clermont (34-33) au terme d'une prolongation palpitante. Dès les premières minutes, les Franciliens ont démontré leur volonté farouche d'attaquer, qui s'est matérialisée par un essai de Goosen peu avant la demi-heure de jeu (16-3 à la 27e) avant que Lopez ne réduise l'écart quelques minutes plus tard (40e, 16-11). Ce même Lopez faisait décidément beaucoup de mal aux coéquipiers de Dan Carter en inscrivant deux buts afin de permettre à son équipe de passer devant juste après la pause (16-17, 40e). La réponse des Franciliens ne se fit pas attendre avec un essai de Rokocoko dans la foulée, avant que Fofana ne remette les deux équipes à égalité après un bel essai (27-27, 62e). Alors que la tension montait, la rencontre a basculé sur un essai d'Imhoff et une transformation de Carter, qui ont donné un avantage définitif au Racing.
Dans l'autre match, c'est Toulon qui est venu à bout de Montpellier pour gagner sa place en finale (27-18). Contrairement à l'autre match, celui-ci s'est décidé dès la première mi-temps. Toulon a inscrit deux essais en à peine plus d'une mi-temps par l'intermédiaire de Tuisova et Nonu (21-6, 43e). C'est alors que le show du Gallois Leigh Halfpenny a pu commencer avec de nombreux points inscrits au pied, pour arriver à 17 au total dans le match. Et alors que les hommes de Bernard Laporte se croyaient à l'abri en menant 24-6 dès la cinquantième minute, ils ont ensuite été rattrapés par les Héraultais qui ont inscrit deux essais par Mogg. Insuffisant toutefois pour renverser la tendance.
En finale du Top 14, le Racing 92 affrontera donc Toulon au stade du Camp Nou de Barcelone le vendredi 24 juin.
A noter que le XV de France s'est incliné lors de son test match face à l'Argentine (30-19). Les hommes de Guy Novès ont réalisé une prestation encourageante malgré les trois essais encaissés et pourront prendre leur revanche le samedi 25 juin 2016.
L'écurie Porsche remporte les 24h du Mans au terme d'une course totalement folle! Pour la deuxième année consécutive, la marque allemande triomphe dans la Sarthe au nez et à la barbe de l'écurie Toyota, décidément maudite.
En effet les pilotes de la Sébastien Buemi, Anthony Davidson et Kazumi Nakajima étaient en encore tête après 23h54 de course. Durant ces quelques 380 tours qui les ont opposé aux pilotes de chez Porsche Romain Dumas, Neel Jani et Marc Lieb, les deux écuries se sont rendues coup pour coup, prenant chacun leur tour la tête de la compétition. Mais alors que l'écurie japonaise avait pris l'ascendant et semblait se diriger vers une victoire certaine, un problème mécanique a subitement anéanti leurs espoirs. Ce sont Romain Dumas et ses copilotes qui en profitent et conduisent Porsche sur la route d'un nouveau succès.
C'est le dix-huitième sacre remporté par l'écurie allemande au Mans. Le deuxième à titre personnel pour le Français après son sacre avec Audi en 2010.
A une semaine de Wimbledon, les tournois du Queen's et de Halle étaient l'occasion pour les meilleurs joueurs du circuite de se tester sur herbe et aborder le tournoi londonien en pleine confiance.
Au Queen's, c'est Andy Murray qui l'a emporté aux dépens de Milos Raonic (6-7 (5), 6-4, 6-3 en 2h12'). L'histoire était pourtant mal embarquée pour l’Écossais qui cédait le premier face à un adversaire au service imprenable. Le Canadien braquait d'ailleurs dans la foulée pour mener 3-0 au deuxième set. Mais alors que Raonic hésitait, le numéro 2 mondial est monté en puissance et a inscrit 5 jeux d'affilés afin de mener 5-3 puis de conclure sereinement à 6-4. Le dernier set fut beaucoup plus tranquille pour Murray qui braquait d'entrée et a mené tout au long de ce set conclu sur sa troisième de match.
Il s'agit de sa cinquième victoire au Queen's, un record dans la compétition.
A Halle, Florien Mayer a battu Alexander Zverev en trois sets (6-2, 5-7, 6-3). Dans ce choc de générations entre deux compatriotes allemands, c'est l'aîné qui l'emporte au terme d'un match globalement maîtrisé malgré la bonne résistance de son jeune challenger (19 ans), par ailleurs tombeur de Roger Federer en demi-finale. S'il a sauvé deux balles de match, le 38e joueur mondiale s'est montré impuissant face au défi tactique proposé par son adversaire.
Il s'agit d'une victoire en forme de renaissance pour Mayer, longtemps blessé au cours des dernières années. C'est son deuxième titre en carrière.