⭐ Les lumières d’Assam de Janet McLeod Trotter
Nombre de pages : 528 pages
Editeur : Pocket
Date de sortie : 26 mai 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2266262041
ISBN-13: 978-2266262040
Prix Editeur : 8,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Inde britannique, 1904. Clarrie et sa petite sœur Olivia vivent une jeunesse idyllique sur une plantation de thé luxuriante. Mais quand leur père meurt brutalement, les deux jeunes filles n’ont d’autre choix que de rejoindre leur cousin, tenancier d’un pub en Angleterre. Transformée en esclave domestique par l’épouse de celui-ci, Clarrie va tenter d’échapper à son emprise en se faisant engager comme gouvernante chez un avocat. Mais la réapparition d’un homme de son passé risque de tout bouleverser…
Mon avis :
Ce livre est une superbe fresque historique, allant de l’Inde à l’Angleterre au début du XXe siècle, c’est un véritable roman d’apprentissage où l’on va suivre Clarrie, une fille de planteur de thé, ainsi que sa jeune soeur Olivia. Tout commence dans l’Inde luxuriante où il fait bon vivre pour les deux soeurs, malgré leur père qui est tombé dans l’alcool et qui ne s’est jamais remis de la mort de son épouse. Olivia et Clarrie mène une vie aisée et pleine de liberté. On a droit à de très beaux passages de descriptions où j’ai été complètement immergée dans le superbe décor ambiant.
Malheureusement, ce n’est que l’introduction de l’histoire et je serais bien restée en Inde, mais le père des deux jeunes filles meurt et elles découvrent les dettes et la faillite de la plantation de thé. Elles doivent vendre pour rejoindre la seule famille qui leur reste, un cousin de leur père, tenancier de pub en Angleterre. C’est ici que l’on rentre vraiment dans le vif de l’histoire et où la vie de nos deux jeunes héroïnes prend un réel tournant, et pas des plus heureux.
En Angleterre, les filles ne vont pas avoir la vie facile et elles vont perdre totalement leur statut, qui était élevé en Inde, pour devenir des simples filles du peuple, condamnés à travailler pour ne gagner qu’une misère. C’est cette descente dans l’échelle sociale qui va être le plus dur à vivre pour elles, d’autant plus qu’elles ne sont pas habituées au travail. Elles ont l’habitude d’aller à l’école, d’avoir des loisirs et surtout d’être libre. Ce statut qu’elles ont perdu, Clarrie va tenter tout au long du livre de le reconquérir, tout en protégeant sa soeur Olivia.
J’ai trouvé ce livre terriblement émouvant et très dur par moments quand je lisais le difficile quotidien de Clarrie et Olivia. L’auteur nous offre une sacrée panoplie de personnages tous plus odieux et affreux les uns que les autres qui ne vont pas épargner les deux soeurs et surtout Clarrie. Jusqu’à la fin, je me suis demandé quelle allait bien pouvoir être la finalité de ce roman, je n’ai jamais eu la certitude que l’histoire allait bien finir, tellement tout allait mal par moments. En parlant de la fin, c’est une de mes déceptions, car je l’ai trouvée un peu trop abrupte et diamétralement opposée au ton utilisé dans tout le reste du roman. J’aurais également aimé un épilogue, histoire de savoir ce qu’était devenue les deux héroïnes que l’on a tant suivies. J’ai également trouvé le roman long parfois, notamment au début, j’ai eu du mal à rentrer dans le récit à cause de cela.
Je me suis beaucoup attachée à Clarrie, en commençant par avoir beaucoup de compassion pour elle, mais elle m’a touchée pour la profonde attache à ses valeurs. C’est un personnage honnête, terriblement vaillant et courageux. Je me suis très vite prise d’affection pour elle, contrairement à sa soeur Olivia qui pour moi est égoïste et pleurnicheuse, dans sa relation avec Clarrie cela n’allait que dans son sens et jamais dans celui de sa grande soeur, qui a tout fait pour elle. Heureusement, dans la dernière partie du livre, elle change et mûrit enfin et est ainsi bien plus agréable.
Ce livre est récit historique très réaliste et pourtant très beau, qui nous emmène de l’Inde en début de XXe siècle, en passant par l’essor des suffragettes en Angleterre, jusqu’à la fin de la première Guerre Mondiale. On suit les deux soeurs dans toutes leurs aventures, on les voit grandir et évoluer, tout en étant bercé par la plume de l’auteur qui est très mélodieuse. Ce roman n’est pas un coup de coeur, mais une histoire à découvrir absolument si vous aimez les livres historiques et dramatiques.
⭐ Les lumières d’Assam de Janet McLeod Trotter
Nombre de pages : 528 pages
Editeur : Pocket
Date de sortie : 26 mai 2016
Langue : Français
ISBN-10: 2266262041
ISBN-13: 978-2266262040
Prix Editeur : 8,20€
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Inde britannique, 1904. Clarrie et sa petite sœur Olivia vivent une jeunesse idyllique sur une plantation de thé luxuriante. Mais quand leur père meurt brutalement, les deux jeunes filles n’ont d’autre choix que de rejoindre leur cousin, tenancier d’un pub en Angleterre. Transformée en esclave domestique par l’épouse de celui-ci, Clarrie va tenter d’échapper à son emprise en se faisant engager comme gouvernante chez un avocat. Mais la réapparition d’un homme de son passé risque de tout bouleverser…
Mon avis :
Ce livre est une superbe fresque historique, allant de l’Inde à l’Angleterre au début du XXe siècle, c’est un véritable roman d’apprentissage où l’on va suivre Clarrie, une fille de planteur de thé, ainsi que sa jeune soeur Olivia. Tout commence dans l’Inde luxuriante où il fait bon vivre pour les deux soeurs, malgré leur père qui est tombé dans l’alcool et qui ne s’est jamais remis de la mort de son épouse. Olivia et Clarrie mène une vie aisée et pleine de liberté. On a droit à de très beaux passages de descriptions où j’ai été complètement immergée dans le superbe décor ambiant.
Malheureusement, ce n’est que l’introduction de l’histoire et je serais bien restée en Inde, mais le père des deux jeunes filles meurt et elles découvrent les dettes et la faillite de la plantation de thé. Elles doivent vendre pour rejoindre la seule famille qui leur reste, un cousin de leur père, tenancier de pub en Angleterre. C’est ici que l’on rentre vraiment dans le vif de l’histoire et où la vie de nos deux jeunes héroïnes prend un réel tournant, et pas des plus heureux.
En Angleterre, les filles ne vont pas avoir la vie facile et elles vont perdre totalement leur statut, qui était élevé en Inde, pour devenir des simples filles du peuple, condamnés à travailler pour ne gagner qu’une misère. C’est cette descente dans l’échelle sociale qui va être le plus dur à vivre pour elles, d’autant plus qu’elles ne sont pas habituées au travail. Elles ont l’habitude d’aller à l’école, d’avoir des loisirs et surtout d’être libre. Ce statut qu’elles ont perdu, Clarrie va tenter tout au long du livre de le reconquérir, tout en protégeant sa soeur Olivia.
J’ai trouvé ce livre terriblement émouvant et très dur par moments quand je lisais le difficile quotidien de Clarrie et Olivia. L’auteur nous offre une sacrée panoplie de personnages tous plus odieux et affreux les uns que les autres qui ne vont pas épargner les deux soeurs et surtout Clarrie. Jusqu’à la fin, je me suis demandé quelle allait bien pouvoir être la finalité de ce roman, je n’ai jamais eu la certitude que l’histoire allait bien finir, tellement tout allait mal par moments. En parlant de la fin, c’est une de mes déceptions, car je l’ai trouvée un peu trop abrupte et diamétralement opposée au ton utilisé dans tout le reste du roman. J’aurais également aimé un épilogue, histoire de savoir ce qu’était devenue les deux héroïnes que l’on a tant suivies. J’ai également trouvé le roman long parfois, notamment au début, j’ai eu du mal à rentrer dans le récit à cause de cela.
Je me suis beaucoup attachée à Clarrie, en commençant par avoir beaucoup de compassion pour elle, mais elle m’a touchée pour la profonde attache à ses valeurs. C’est un personnage honnête, terriblement vaillant et courageux. Je me suis très vite prise d’affection pour elle, contrairement à sa soeur Olivia qui pour moi est égoïste et pleurnicheuse, dans sa relation avec Clarrie cela n’allait que dans son sens et jamais dans celui de sa grande soeur, qui a tout fait pour elle. Heureusement, dans la dernière partie du livre, elle change et mûrit enfin et est ainsi bien plus agréable.