La capacité de l'iPhone de servir de terminal pour commander divers services est une nouvelle source de revenus pour Apple qui prélève sur chaque transaction une commission - de 0,15% semble-t-il aux Etats-Unis - versée par ses banques partenaires.
Samsung pour sa part ne prélève aucune commission chez ses associés financiers, considérant le service Samsung Pay comme un moyen d'augmenter les ventes de combinés et d'autres matériels. Pour l'instant, les adversaires se jaugent: Apple Pay et Samsung Pay ne se font concurrence aux Etats-Unis que depuis septembre, depuis quatre mois en Chine, et depuis une à deux semaines en Australie et à Singapour. Apple Pay est également disponible en Grande-Bretagne et au Canada et Samsung Pay en Corée du Sud et en Espagne.
Apple Pay a généré 10,9 milliards de dollars de recettes en 2015, surtout aux Etats-Unis, ce qui est peu comparé aux 1.000 milliards de dollars estimés de transactions mobiles en Chine l'an passé, dominées par les géants de l'internet Alibaba et Tencent.
Apple parvient à s'assurer la loyauté de ses abonnés par le biais d'un écosystème unique et d'un système d'exploitation propriétaire. Samsung, dont les mobiles, comme ceux de bon nombre de ses concurrents, tournent sur l'OS Android de Google, a plus de mal à se différencier.