Amusant l’article sur la guerre autour des sondages qui permettent d’estimer le nombre d’auditeurs des stations radios et donc de faire monter (ou baisser …) les prix des pages de publicité. Ainsi donc il serait possible de tricher et de faire gonfler certains chiffres en s’adressant directement aux auditeurs (notons que si un ado entend le message lui demandant de dire qu’il écoute tout le temps cette radio, il a quand même au moins une fois écouté cette émission…). (voir l’article sur le site du Monde).
Cela me rappelle d’autres débats qui ne vont pas tarder à resurgir dans les mois qui viennent : la sur représentation des électeurs FN dans les intentions de vote par rapport aux votes réellement exprimés (mais quelle est donc la radio qui les incitent à tricher ainsi… à moins que l’ensemble des médias ne se soient mis d’accord pour souffler ensemble, dans la même voile ou sur les mêmes braises).
Le lecteur peut se demander pourquoi le PDG d’une société impliquée dans de nombreux projets de questionnaires écrit un billet qui peut sembler aussi critique sur les sondages. Nos projets, centrés sur le pilotage du changement sont souvent à l’opposé de ces postures. Pas question de considérer la cible comme étant passive, rien de plus qu’un moyen de mesure. Chez nous quasi tous nos questionnaires sont interactifs et permettent au répondant de se positionner sur le sujet. Par exemple, pour FUN RADIO l’on tenterait de savoir comment il l’écoute mais aussi de lui renvoyer un profil de synthèse lui permettant de faire le point sur la proximité entre la ligne éditoriale de la radio et ses centres d’intérêts. Pour les sondages politiques, et cela s’est déjà fait, cela pourrait être tellement plus intéressant pour le participant de découvrir quels sont ses points de convergences avec chaque programme…
Notons aussi que d’un point de vue technologie cette fois-ci (un autre des dadas de FORMITEL…) les techniques cibles du débat semblent quasi ancestrales. Interroger des gens par téléphone pour savoir quelle radio ils écoutent ? en 2016 ? hum humm… Bon il parait qu’il y a des boitiers dédiés en préparation mais qu’ils coûtent encore trop cher. Aurions-nous oublié que nous avons pratiquement tous un smartphone dans notre poche ? Il suffit d’avoir utilisé au moins une fois shazam pour être rassuré sur la capacité de ces appareils à identifier la musique que nous sommes en train d’écouter. Nul besoin d’un boitier en plus !!