Échaudée par le premier Agatha Christie de mon mois, j'ai quand même retenté l'expérience. J'avoue ne pas en sortir emballée.
Le contexte de cette histoire est assez semblable à la précédente. Notre héros Arthur Hastings se repose du front dans la campagne anglaise, chez son ami John Cavendish. Enfin, chez Mrs. Inglethorp, la mère de John, qui vient de se remarier. Et bien sûr, la petite dame est retrouvée empoisonnée. À la strychnine. Heureusement, Hercule Poirot est un ami du héros et passe justement ses vacances dans la même ville. C'est quand même pas de chance pour l'assassin ! Très vite, Scotland Yard s'empare aussi de l'affaire. Et les premières audiences sont menées. Notre héros patauge joyeusement tandis que les pistes se multiplient tout comme les potentiels tueurs.
Si j'ai apprécié la façon d'enquêter de Poirot, ses phrases émaillées de français et sa stratégie, j'ai trouvé le héros très mou et les intrigues amoureuses sans intérêt. Mais pourquoi vouloir à tout prix adjoindre des histoires d'amour qui n'ont rien à voir avec l'enquête et n'apportent que de la gnangnantitude au bouquin ? Agatha, heureusement qu'il y a Poirot parce que le reste n'est que déception.