Dans maints domaines économiques, il a toujours été reproché à la Tunisie sa position un peu timide, très peu agressive en tout cas. Fini tout cela. Bel et bien fini. Les pouvoirs publics sont déterminés aujourd’hui à prendre le taureau par les cornes et même à les lui briser au besoin. Notre huile d’olive est belle, suave et de très haute qualité. Elle n’a donc pas à rougir (elle qui est joliment verte) face à ses semblables italienne et espagnole qui ne lui ressemblent en rien et qui, depuis de longues années, s’agitent dans tous les sens pour tenter de la copier sans jamais être parvenues à l’égaler.
Au mieux des cas, l’on n’a fait que la frelater en la mêlant à la leur pour lui imprimer un petit plus. Tout compte fait, ce qui a toujours fait défaut à notre Beauté nationale, c’est une jolie robe de mariée qui mette en valeur ses charmes, ses hautes qualités nutritives et son goût indétrônable. Dans les jours et les mois qui viennent, nous assisterons à une bataille tous azimuts en vue de réussir autant que faire se peut le pari de l’export. Les moyens à mettre seront un peu lourds, mais ce sera le tribut à devoir payer.