Cette étude, menée par le chercheur Sofiane Kab et une équipe française (Inserm) vient ainsi renforcer la preuve du lien déjà documenté entre l’exposition aux pesticides et l’incidence de Parkinson. L’étude a identifié les cas de Parkinson, à partir des bases de données de l’Assurance Maladie, sur la période 2010-2012 et rapproché ces données des données de localisation et de l’agriculture locale. Cette analyse révèle des incidences plus élevées de maladie de Parkinson dans les zones rurales de la France, en particulier dans les zones de vignobles, nécessitant une utilisation plus intense des insecticides et des fongicides. Caroline Tanner, professeur de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco commente ces résultats : » C’est la plus grande étude évaluant le lien entre l’incidence récente de Parkinson et l’exposition aux pesticides. Parce que ses données sont issues des registres nationaux de l’Assurance maladie, sur les cas nouvellement diagnostiqués, le biais est réduit au minimum et l’étude apporte une image précise sur l’ensemble de la population. De plus, le facteur tabagisme a également été pris en compte, ce qui renforce la conception de l’étude « .
Source: Communiqué 20th International Congress of Parkinson’s Disease and Movement Disorders June 20, 2016 New Study Links Parkinson’s Disease Risk to Farming Regions in French Population
PARKINSON: Un espoir de protection contre l’effet pesticides–
PESTICIDES: Exposition à proximité du lieu de travail, risque de Parkinson multiplié par 3–
PARKINSON : 2 pesticides doublent le risque de développement de la maladie –