Du fantastique, du policier et du bonheur au programme 🙂
Anicette a le sourire doux comme l'aurore. Genête est un trésor pur, le germe à la pointe de l'amande dans le noyau du fruit et la plus haute branche. Péniche, lui, est un naïf aux grands pieds, solitaire au milieu des bois, incapable d'apprendre le pas des militaires. Celle-ci encore est fée, bénie de Dieu mais tourmentée d'innocents désirs. A eux, coeurs purs, les secrets révélés de l'amour, son éternelle et pleine félicité. Quant aux autres : ergoteurs, jaloux, envieux, confits d'absurdité et de savoir, toujours en quête d'une improbable et vaine perfection, à eux les guerres sans fin, les cataclysmes et les misères d'une stupide condition humaine... Mais dans la poudre et le sang, à coups de canon et d'explosions atomiques, aujourd'hui, demain, sur terre, au ciel ou dans les mains miraculeuses d'une fillette, le même destin s'accomplira jusqu'à son terme...
A quel avenir les hommes se préparent-ils? Selon les nouvelles sont évoqués une guerre atomique, un cataclysme planétaire, une révolte des machines ou encore l'extinction de la civilisation humaine au profit de celle des fourmis... Quatre histoires très inventives qui nous interrogent sur le monde contemporain et ses excès.
Les amateurs de Bernard Werber retrouveront des thèmes communs entre les deux auteurs. Du fantastique qui pousse à la réflexion. Le tout très bien écrit, avec énormément d'imagination. Rédigée dans les années 40 elles restent toutes d'actualité, surtout la dernière qu'il faut peut-être prendre comme un avertissement... C'est même étonnant de voir à quel point ces récits reflètent notre vie d'aujourd'hui ou en tout cas à quel point ils résonnent encore.
Ce petit recueil de nouvelles que j'avais je crois déjà lu il y a bien longtemps me donne envie de lire désormais un roman de l'auteur.
Le 36 quai des Orfèvres s'offre un nouveau patron. Faire briller les statistiques en placardisant tous ceux qu'on ne peut pas virer et qui encombrent les services : tel est le but de la manœuvre.
Nommée à la tête de ce ramassis d'alcoolos, de porte-poisse, d'homos, d'écrivains et autres crétins, Anne Capestan, étoile déchue de la Judiciaire, a bien compris que sa mission était de se taire. Mais voilà, elle déteste obéir et puis... il ne faut jamais vendre la peau des poulets grillés avant de les avoir plumés !
Ce roman a reçu le Prix Arsène Lupin 2015
J'ai reçu ce roman grâce à la dernière opération Masse Critique de Babelio et j'en suis ravie ! C'est un livre que j'ai souvent croisé en librairie et qui chaque fois m'attirait l'oeil. Comme si une petite voix intérieur me disait de le lire sans que je saute le pas. C'est finalement fait et j'ai beaucoup aimé ! Vraiment beaucoup. Rien à voir avec un policier sombre, ici on se marre. Pas tout le temps, pas de là à se plier en deux (quoique certains passages vers la fin m'ont bien fait marré) mais dans une sorte d'ironie constante. Ce n'est pas potache, ce n'est pas lourd, juste drôle.
Dans ce roman on est loin de la police idéalisée, du super flic qui réussit toutes ces enquêtes malgré le meurtre de sa femme (ou de son gosse), le truc déjà lu mille fois... non ici on est chez les loosers, les flics dont personne ne veut. La capitaine au sang chaud qui ne maîtrise pas ses émotions, la policière devenue scénariste mais qui s'ennuie toute seule chez elle, le super flic de l'IGS chasseur de ripou lui même mis au placard, le porte la poisse, l'alcoolo, le dépressif.... Toutes ces recrues que la carrière ou la vie, ou les deux ont brûlé jusqu'à la moelle. Ceux qui sont arrivés là parce que leur métier les a lessivés.
A eux tous ils forment une brigade fantôme, des locaux mais peu voir pas de moyen et des affaires non résolues. Les affaires dont plus personne ne veut, sans intérêt, insipides... enfin peut-être pas toutes... Car évidemment, ils sont loin d'être flemmards et il l'aime leur boulot de flic alors autant le faire jusqu'au bout, coute que coute !
De ses affaires qu'ils choisiront de mener à leur terme va découler bien des découvertes. Je suis restée scotchée jusqu'au bout même si j'avais tisser les liens un peu avant eux. L'effet de surprise est moindre mais l'on s'attache tellement aux personnages et à leur enquête qu'il est difficile de lâcher avant de connaître la fin.
Je serais bien tentée de lire la suite !
Qu'est-ce que le bonheur? Suffit-il de vivre avec sagesse pour être heureux? N'y faut-il pas au contraire un brin de folie? Doit-on se contenter de son sort ou essayer d'être l'acteur de son bonheur? Le plaisir suffit-il à nous rendre heureux? Toutes ces questions sont aussi vieilles que l'humanité...
Dans son nouvel ouvrage baptisé "Le bonheur par la sagesse", l'auteur suisse, Michel d'Anielo fait le point sur ces questions avec près de 190 mots d'auteurs (écrivains, philosophes, poètes...) qu'il commente dans un langage simple et qui sont illustrés avec beaucoup de poésie par Niki Kyriakantonakis.
Ces citations ne sont pas des recettes du bonheur mais ce sont des aides, des témoins qui expliquent les rapports entre nos espoirs et la réalité, elles s'articulent en 3 parties :
* La vie en société et notre relation aux autres
* La vie sentimentale et familiale
* La vie spirituelle
Michel d'Anielo essaye de donner des clés et fait le point sur toutes ces questions avec près de 190 mots d'auteurs (écrivains, philosophes, poètes...) qu'il commente dans un langage simple.
Les citations nous font prendre conscience des liens profonds qui unissent le corps et l'esprit et nous apportent une petite philosophie du bien-être.
C'est un livre a déposer sur sa table de chevet et à consulter quand l'envie nous prend, quand l'on a envie de se changer les idées, de réfléchir, de laisser divaguer ses pensées, que l'on a envie de renouer avec le bonheur si celui-ci s'en est allé, si l'on veut prendre un peu de temps pour soi. On peut le lire d'une traire ou par bribes comme on déguste un mille feuilles couche par couche. L'auteur ne donne aucune leçon il pousse le lecteur a pensé aux citations qu'il explique.
Merci aux éditions Xenia pour cette découverte.