Dominique Walter-Johnsyne & Kossigone-1967

NOVEMBRE 1967

Le Diner De Cons: 3e épisode.

Serge Gainsbourg écrit deux titres pour le jeune Dominique Walter qui seront publiés sur un EP en novembre 1967:

Johnsyne & Kossigone (Serge Gainsbourg)

Je suis capable de n'importe quoi (Serge Gainsbourg)

Johnsyne et Kossigone

Un mélange des deux noms des présidents russes et américains (Lyndon Johnson et Alexis Kossyguine).

Cette chanson fait référence au non alignement du président De Gaulle qui refuse les appels de Washington et de Moscou, préférant rester neutre au plus chaud de la guerre froide.

Gainsbourg, à sa manière, en fait une petite comptine qui va passer largement au-dessus de la tête du (rare) public de Dominique Walter.

Encore une fois, le jeune fils à maman passe pour un macho mysogine...

(Johnsyne et Kossigone,

Sont deux petites mignonnes,

Mais non rien à faire,

Je resterai célibataire.

Kossigone je m'en tamponne,

Et Johnsyne me bassine.

Leurs avances, je m'en balance.

Leurs clins d'oeils, je m'en bat l'oeil.)

Je suis capable de n'importe quoi.

Ben ça...

(Ce que j'aime faut pas y toucher,

Si l'on cherche à me l'arracher,

Je ferais un malheur,

Je ne sais pas trop quoi,

Je suis capable de n'importe quoi.

...

Je suis jeune et pourtant déjà,

J'ai vu naître au fond de moi,

Un beau jour un si bel amour,

Si violent maintenant.)

A suivre...

© Pascal Schlaefli

Urba City

19 June 2016

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