Je ne vous dis pas merci, messieurs les casseurs !
L’actualité récente a mis sur le devant de la scène médiatique, les manifestations se déroulant dans les rues de Paris. Des rassemblements dans le but de s’opposer à la loi Travail de la Ministre El Khomri. Il ne m’appartient pas de juger du bien- fondé ou non de cette loi.
Par contre, j’ai le droit de m’offusquer, de m’indigner contre les dégradations commises en marge de ces manifestations. Sachant que ces actes de vandalisme, sont majoritairement à mettre sur le compte de personnes profitant d’un mouvement populaire, pour venir casser, agresser, piller…
C’est un fait, hélas récurrent. Mais une ligne rouge a été franchie ces derniers jours. S’en prendre à un hôpital. Un lieu public soignant sans distinction tous les patients s’y présentant. Des hôpitaux publics devant jongler avec des finances encore et toujours dans le rouge, faisant avec des budgets rabotés, mais avec une demande toujours croissante, elle !
Venir briser les vitres d’un hôpital accueillant des enfants malades, est tout simplement une HONTE ! J’ai été moi-même de nombreuses fois hospitalisé dans un hôpital parisien bien connu. Je peux vous assurer, que ces moments-là sont difficiles moralement, physiquement. Et pourtant, je suis un adulte. Alors, je n’imagine même pas le ressenti d’un enfant, un être innocent, ne rêvant que d’une chose… Pouvoir courir, jouer, aller à l’école, cela même alors que vous (les « casseurs »), qui avez la force physique de saccager les façades d’un lieu, oh combien symbolique !
Où derrière ces vitres, des patients, et concernant l’hôpital Necker spécialisé dans l’accueil des enfants. De jeunes, trop jeunes patients et leurs parents attendent parfois dans l’angoisse un traitement, une réponse, ou pire une délivrance pour ceux atteints d’un mal incurable.
J’ignore, comment pouvez-vous, encore vous regardez dans une glace aujourd’hui ? Votre attitude ne m’inspire que du dégoût, du mépris. Vos actes aujourd’hui, et afin d’en effacer les stigmates de votre pseudo action, ont un coût !
Vous devriez en régler l’intégralité, mais votre lâcheté fait que vous ne paierez pas.
200 000€, c’est le montant estimé du remplacement des vitres brisées des façades de l’hôpital pour enfants, Necker à Paris.
Une somme conséquente, qui aurait pu être investie dans la recherche, l’acquisition d’appareils techniques à la pointe de la technologie et de la recherche…
Mais par votre faute, cette somme se doit d’être utilisée pour remplacer des vitres…
Oui, je ne vous dis pas merci. Je ne peux que vous souhaitez, un jour d’être par contre, derrière ces mêmes vitres… à attendre, à vivre dans l’angoisse, à vous demander quel sera votre avenir à très court terme face à une maladie ? Puis d’un coup, voir ces mêmes vitres volées en éclats, car des inconscients sont en train de se défouler à l’extérieur…
Je vous laisse méditer cette caricature « Vous avez 2 secondes« , publiée sur le compte Facebook d’Alex Dessinateur, qui s’est servi de l’un des sujets du BAC Philo 2016, pour s’exprimer sur le sujet.
VANDALISME À NECKER : APPEL AUX DONS
Vous avez la faculté de courir dans les rues de Paris, afin de saccager des biens publics.
Les 15 baies vitrées brisées se situent sur le boulevard du Montparnasse, devant les blocs opératoires de l’hôpital dans lesquels se déroulaient des interventions le jour de la manifestation parisienne du 14 juin dernier.
Messieurs les casseurs, j’ose croire (l’utopie me traverse), que vous aurez la décence de donner ne serait-ce quelques euros, et de contribuer à réparer vos exactions…
Personnellement, j’ai contribué en donnant ce que je peux. Alors même que je ne suis pas coupable. Mais, devant la vie aujourd’hui, à cette formidable et unique institution, qu’est l’AP-HP. Même, si je n’ai pas été soigné à Necker, mais à la Pitié Salpetrière. Je ne pouvais rester insensible, muet face à une telle connerie. Il appartient, désormais à chacun de contribuer selon ses moyens, à réparer ce qu’autrui a été démolir. N’oublions pas une chose, si aujourd’hui tout va pour nous, demain pourrait être autrement. Ce fut mon cas, également de proches et de millions d’autres personnes. Me concernant, seul l’hôpital public eu été en mesure de poser un diagnostic et de me soigner, avec humilité et sans rechercher le profit.
À bon entendeur…
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