Il est ainsi des bonheurs inattendus. Mon beau-frère, attaché au patrimoine de la ville de Nivelles, avait organisé hier un atelier de la spécialité culinaire : la târte al djote. Cela se passait d’ailleurs dans la Maison du Tourisme, fort bien installée dans le centre de la ville.
Des membres de la confrérie (qui se dit en patois local confrérîye) nous ont expliqué comment la préparer, la faire, la cuire et la consommer… ou plutôt la savourer. Ces guides s’appellent des écolâtres, un bien joli terme qui désigne les chevaliers du Conseil Noble de la garde des recettes et de leur transmission. Aujourd’hui, je sais presque tout sur le fromage gras de Nivelles (bètecheye), la garniture (persil – sans les tiges ! -, feuilles de bette, etc) (makayance), sur le beurre noisette… J’ai, comme les autres, abaissé au rouleau les pâtons au diamètre extérieur de ma platine pour participer à l’élaboration d’une recette typique en souvenir d’un « Restaurant de l’Ange », tenu par l’arrière-grand-père du Grand Bailly fondateur de la confrérie.
Et j’ai apprécié comme jamais cette tarte locale – alors que j’en avais déjà goûté lors d’une émission télé Forts en Tête avec Armelle. Mais les conditions, cette fois, étaient idéales.
C’est un moment « convivial », d’amitié, de sympathie, qu’il est précieux de partager. Comment dire ? Cela nous replace exactement à notre place humaine, malgré les mouvements et les perturbations du monde.
(Je vous renvoie à www.djote.be pour d’autres précisions (comme les étoiles accordées par les tastes djote) et pour les recettes !)
Ci-dessous une photo de l’explication ainsi qu’un selfie souriant ! (à ce propos, sur le mur, ai retrouvé sur la photo d’une réunion : Jean Vandendries, journaliste au Soir, Chevalier fondateur et ancien Grand Bailli, que j’ai côtoyé il y a des années ! De si bons souvenirs… )