De qui parle-t-on ? :
Duo français emmené par Raphaël D’hervez, par ailleurs membre du groupe Minitel Rose, accompagné de la chanteuse Ana Benabdelkarim.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop enjouée aux intonations mélancoliques dans la mouvance de groupes comme Tristesse Contemporaine ou plus récemment Part-Time Friends.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Entre mélancolie et dynamisme le duo a tranché, il préfère nous transporter vers la piste de danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Raphaël D’hervez, que ce soit avec Pégase ou avec Minitel Rose, manie à la perfection l’art de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des singles plein les poches dont Be Wild et Well Bell sont les dignes représentants.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Electropop enjouée, fluide et aérienne plutôt bien adaptée au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Trois ans après un premier album éponyme très réussi, le cheval volant nantais déploie à nouveau ses ailes pour s’élever au-dessus du panier de la pop hexagonale. Son talent fougueux est maintenant dompté par la divine Ana Benabdelkarim, cavalière à la voix de sirène.
La pop introvertie de Raphaël D’hervez en solo, magnifiquement représentée par The bad side of love ou par Dreaming legend, trouve un nouvel écho dans cette formule à deux voix et à quatre mains. The Black Snow, ouverture morose d’Another World, annonce d’emblée que ce nouvel opus ne se contentera pas d’être électronique. Le piano accompagne la partie lente du morceau avant qu’évidemment le désir synthétique ne refasse son apparition. Be Wild utilise les mêmes artifices pour devenir le single imparable de ce deuxième album. A l’instar du premier titre, Same Flame démarre dans un tempo mélancolique avant que l’electropop, chère au duo, n’enflamme tout l’espace. Ainsi s’égrène Another World, dans une collection de popsongs dont Well Bell est lui aussi un single, l’instrumental Another World et son crescendo au violon un hommage vibrant au travail de Yann Tiersen et les deux morceaux de clôture, Double Rainbow et Diana II, un sas de décompression ambient salutaire pour faire redescendre l’intensité de ce nouvel opus.
Pégase nous entraine donc avec brio dans cet autre monde merveilleux dont il nous fait découvrir, avec son langage pop enchanteur, les couleurs chatoyantes et les saveurs enivrantes…