À l’instar de ses collègues qui oeuvrent dans le domaine artistique, le chroniqueur culturel Réjean Tremblay connaît très bien la règle selon laquelle on ne doit pas mordre la main qui nous nourrit. Ou pour paraphraser Yvon Pednault : TU TE DOIS de ne pas mordre la main qui te nourrit, Pierre. À contrario, notre name dropper provincial ne se gêne pas pour se montrer désobligeant à l’endroit de ceux qui anyways ne lui accorderont jamais d’entrevue ou qui n’ont pas talent d’actrice de Caroline Néron.
Preuve à l’appui : son indignation à deux cennes à l’endroit de Max Mosley sur fond de «perception du public».
Or, quelle est la perception de la planète «voiture» de SS Max? Quelle est l'image que tous les journalistes et tous les leaders du monde ont de SS Max? Celle d'un homme penché sur une table, le cul à l'air, se faisant fouetter par des putes sauce nazie. L'image au sens propre, j'espère, d'un trou de cul.
(…)
Si SS Max a le droit à une sexualité disons extravagante, c'est effectivement de ses affaires. Mais quand ses douces et fouettées folies se retrouvent dans les journaux et à la télé du monde entier, y a un problème. Quand en plus, le fils d'Oswald Mosley, fasciste de bonne tenue, se fait fouetter par des putes déguisées en Ilsa la Louve des SS, alors là, ça devient une question de dignité et de gros bon sens.
Elle est bien bonne celle-là. Non pas que ses motifs soient dénués de poids, mais il appert que M. Tremblay s’est souvent fièrement torché avec l’opinion publique lorsque celle-ci s’en était prise à ses protégés: MM. Aubut, Popp, Brisebois, l’association des joueurs de la LNH et surtout José Théodore, qui a pourtant beaucoup fait dans la vie pour passer pour un troud’cul et dont le père était un shylock notoire.
Nous le répéterons encore, la pratique dite 'journaliste' de Réjean Tremblay s’apparente davantage à du P.R. et à du grattage de dos mutuel. Et c’est d’autant plus apparent à la lecture de ce paragraphe :
Un quelconque de RDS a posé une question à Barry Green. Comment la question a-t-elle été posée, comment le quelconque a-t-il traduit l'article de La Presse, a-t-on inclus dans l'énoncé les nuances et les distinctions d'un article soigneusement construit? De toute évidence, non. Conclusion, je ne change pas une phrase de ma chronique d'hier.
En d’autres mots, Réjean reproche à ce ‘quelconque de RDS’ d’avoir fait son travail de journaliste. CQFD!
Le pire, c'est qu'il en remet encore aujourd'hui, se permettant même de traiter l'équipe Ferrari de pute. RECTIFICATION: Réjean n'a jamais traité personne de pute. Pour ceux qui savent encore lire le latin et le grec, sachez que M. Tremblay a écrit que Ferrari "est la première à jouer la pute". Nuance. Dans ce contexte grammaticale, on pourait facilement conclure que Réjean Tremblay 'joue à la pute' depuis trop longtemps.